lundi 6 octobre 2008

La Princesse et son carrosse - Julie Couillard


Le cas de Julie Couillard est loin d’être une histoire isolée. Des milliers d’hommes et de femmes dans le monde se laissent séduire par de fausses illusions et ils subissent la souffrance et l’humiliation d’avoir été trompés. Cette tromperie se retrouve aussi bien en amour comme au travail ou en affaires.
Mais il y a certaines personnes parmi ces gens trompés avec qui il ne faut pas jouer, sinon on risque de s’attirer des problèmes, ne serait-ce qu’un simple verre d’eau au visage!
Maxime Bernier n’aurait pas dû fréquenter Julie Couillard car elle est de ce genre de femmes qui n’acceptent pas l’insulte et les fausses promesses sans réagir. C’est une femme de caractère et il vaut mieux ne pas lui proposer un carrosse et le château si on ne songe pas réellement à les lui offrir. Elle n’acceptera pas qu’on la rejette comme un chapeau au vent et elle considère qu’elle vaut bien n’importe quelle autre Princesse!
Bernier est un bel homme mais il semble avoir la tendance de ne pas toujours tenir ses promesses. Il veut séduire et il agit avec la dégaine désinvolte d’un adolescent.
Évidemment, l’autre particularité de Julie Couillard c’est d’avoir écrit un livre pour régler ses comptes! Ce moyen n’est pas disponible à tous et plusieurs n’auraient pas eu le courage d’étaler ainsi leur humiliation sur la place publique, même si on leur en offrait la possibilité. En ce sens, Julie démontre une personnalité plus forte que la moyenne des gens. De plus, le livre est bien écrit et elle a gagné la partie sur le plan médiatique lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle du dimanche 5 octobre.
Je ne connais pas Julie Couillard mais j’ai eu l’occasion de la croiser et de l’observer. C’était lors de la soirée soulignant les 50 ans des Éditions de l’Homme au Marché Bonsecours de Montréal. J’étais parmi les invités, avec quelque 1000 autres personnes... Sauf que dans mon cas, lorsque je suis arrivé à la table d'accueil etque j'ai donné mon nom pour vérification sur la liste, j'ai remarqué une femme qui attendait à mes côtés, jolie mais sans plus. Je l'ai regardée mais j'ai ramené mon attention vers la préposée qui cherchait mon nom sur la liste des invités. Sa voisine vérifiait une autre liste et voilà qu’elle mentionne, à haute voix, le nom de Julie Couillard. Cela m'a pris une minute mais je me suis dit:« Eh! C'est vrai, Couillard publie chez de l'Homme... »
J'ai donc à nouveau regardé, plus longuement, la femme!
Elle n'est pas d’une beauté extraordinaire comme telle, mais elle a une force dans son regard.
Il faut dire que mon travail en relations publiques me permet de voir beaucoup de belles femmes, parfois de très belles femmes, et je n’ai pas été impressionné outre mesure par la beauté de Julie. (À titre d’explication, il suffit de comparer deux femmes qui étaient présentes à l’émission Tout le monde en Parle, Julie Couillard et Geneviève Borne. Le visage de Borne est plus doux et plus féminin que celui de Couillard. Les deux ont le même âge de 39 et 40 ans.)Julie Couillard et moi avons marché ensemble vers la salle et elle parlait avec son escorte, une représentante des Éditions de l'Homme. J’écoutais mais je n’ai pas osé couper la conversation pour me présenter. J’ai pu constater qu’elle est impatiente et je l'ai entendu maugréer à voix basse contre son sac à main dans lequel elle nepouvait pas y faire entrer l’étiquette qu’elle venait de recevoir (Name Tag). J’ai fait une vingtaine de pas avec elle et je l’ai laissé me distancer pour qu’elle salue officiellement les photographes de presse.
Oui, je l’avoue, pendant un court instant je me suis dit que les autres journalistes allaient croire que j’accompagnais Julie! Je n’étais pas fâché de cette situation(vanité de mâle)!
Elle accepta de se faire photographier mais elle n’était pas confortable dans ce brouhaha. Elle ne s’abandonne pas comme certains artistes le font souvent devant les médias. Julie se dirigea ensuite vers une table en compagnie de l’escorte où elle passa le reste de la soirée presque incognito. Elle ne parla pas au microphone, comme le firent de nombreux autres auteurs présents et désireux de voir leur visage sur les écrans géants dans la salle. Julie est probablement un peu timide …
Personne sur place n'a vraiment fait de cas de sa présence mais le lendemain dans les médias, tous les journalistes mentionnaient Julie comme "la vedette" de la soirée! Cela était faux évidemment car il y avait sur place plusieurs autres personnalités qui ont pris beaucoup plus d’espace et d’attention mais aucun média n'en a parlé.
L’affaire Bernier-Couillard attire les médias comme la lumière attire les moustiques. Je ne suis guère mieux car je suis devenu attentif à la présence de Julie uniquement lorsque j’ai entendu prononcé son nom mais bon, je pensais à vous mes chers lecteurs…
J’ai même pris quelques clichés mais mes photos sont trop sombres et je croyais pouvoir me reprendre lors du lancement du livre mais il n’y en pas eu et je n’ai pas été invité à une entrevue privée.
Nos chemins ne se recroiseront probablement pas mais, heureusement, je suis dans les relations publiques! Je devrais pouvoir rencontrer d’autres belles princesses sur mon chemin…
Bonne chance à vous Julie
Bernard Bujold
Photo du haut: Julie Couillard (Photo Christinne Muchi - The Globe and Mail)
Photo du bas: Maxime Bernier et Julie Couillard (Photo Maclean's)

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