lundi 21 septembre 2009

The Lost Symbol par Dan Brown - Le pouvoir de l'esprit humain



Le nouveau Dan Brown, The Lost Symbol, est un livre parfait au niveau de la consturction de l'intrigue et chacun des 133 chapitres commence et se termine par un suspens. Il s’agit sans équivoque ce que l’on qualifie d’excellent « page turner ».
Le scénario de l’ouvrage n’est pas unique en soi mais il constitue une lecture captivante, laquelle selon-moi, est aussi intéressante que l’était le célèbre best-seller The Da Vinci Code. Je suis convaincu que l’éditeur et son auteur connaîtront le succès au niveau des ventes qui déjà dépassent les millions de copies. Remarquez que pour dépasser The Da Vinci Code, il faudra vendre plus de 81 millions d’exemplaires…
Mais là où l’ouvrage devient différent et nouveau, c’est au niveau de ses réflexions scientifiques concernant la puissance de l’esprit humain. On peut faire un rapprochement direct avec le livre The Secret. Toutefois, si l’ouvrage de Rhonda Byrne était plus près des théories de « Positive Thinking » à la Dale Carnegie, celui de Dan Brown base ses conclusions sur des recherches scientifiques. On peut d’ailleurs consulter le site Internet de l’organisation sur laquelle Brown appuie les théories de son roman : The Institute of Noetic Sciences, lequel est installé en Californie du Nord et qui se spécialise dans la recherche sur le pouvoir du cerveau humain. (Voir lien internet plus bas)
L’ouvrage de Dan Brown propose la conclusion que l’esprit humain est infiniment puissant mais que ses possibilités sont encore presque totalement inconnues et inutilisés par le grand public. Toutefois, des organisations comme les Francs Maçons connaissaient cette puissance et ils échangeaient sur le sujet entre membres de la confrérie secrète. La même situation existait, et existe encore, dans des organisations religieuses, catholique romaine et autres.
Dan Brown en arrive à définir Dieu, comme étant l’esprit humain qui est en chacun de nous. Nous sommes Dieu et il existe dans notre esprit. L’auteur décrit aussi les phénomènes miraculeux comme une connaissance des sciences et de leurs possibilités. Pour décrire les aspects inconnus du cerveau humain, Dan Brown a consulté les recherches scientifiques de l’Institut Noetic. On peut donc adhérer aux théories qu’il avance.
Pour cette raison, la conclusion de son livre est encourageante. Selon le roman de Dan Brown, il y a de l’espoir pour l’avenir de l’humanité car l’esprit humain est en fait Dieu et, de ce fait, cet esprit sera le responsable de l’avenir de la race humaine.
Nous sommes maître de notre destinée et de notre avenir!
Photo 1: Couverture The Lost Symbol et Dan Brown;
Photo 2: Dan Brown chez son éditeur;
Photo 3: Bernard Bujold et sa copie "The Lost Symbol"

lundi 14 septembre 2009

Le courage de Barack Obama



Le Président des États-Unis Barack Obama est probablement l’homme le plus populaire partout sur la planète sauf dans son propre pays…
En effet, Obama recevrait jusqu’à 30 menaces de morts quotidiennement et un pasteur religieux américain d’Arizona (de race blanche marié et père de cinq jeunes enfants) a même invité publiquement en chaire ses fidèles pour qu’ils prient avec lui afin qu’Obama meurt et aille en enfer! (Voir lien article de presse plus bas)
Cette impopularité peut s’expliquer par le fait que si la cote du Président atteint presque l’unanimité dans la plupart des pays du monde, aux États-Unis celle-ci est mathématiquement de 25% seulement. En effet, il faut se rappeler qu’aux dernières élections présidentielles, les Républicains et Démocrates étaient nez à nez (50%-50%). Si on fait le compte au niveau uniquement du Parti Démocrate, Obama était également nez à nez avec Hillary Clinton. Résultat, cela ne lui donne que 25% d’appui contre 75% d’opposition.
Barack Obama est le politicien le plus fascinant que nous ayons actuellement sur la planète. Son type de leadership me rappelle celui du commandant Jean-Luc Picard de la série Star Trek.
Sur le plan pratique, si on le compare avec ses adversaires américains, que ce soit Hillary Clinton ou John McCain, il ressort comme le plus vrai et le plus dévoué pour le mieux-être de ses compatriotes. Ailleurs dans le monde, aucun chef d’état n’atteint son niveau de dévouement que ce soit au Canada (tous partis confondus), au Québec ou même en France avec Nicolas Sarkozy, qui était pourtant très prometteur lors de son élection.
Barack Obama dit ne pas vouloir reculer, au risque de déplaire et de se faire des ennemis. Il défend ses programmes, entre autres les soins de santé, et il est prêt à en assumer les dommages que cela aura sur sa popularité politique.
La question qui se pose : Est-ce que les Américains vont le soutenir ou l’abandonneront-ils au profit de politiciens plus traditionnels? Il ne faut pas oublier que le peuple américain est très conservateur et très éloignédes valeurs sociales-démocrates que prône Barack Obama.
On peut faire un rapprochement entre Obama et l’ex-président John F. Kennedy. D’ailleurs l’amitié entre Ted Kennedy et Barack est un signe du penchant à gauche de ces trois politiciens. Les Américains ont pleuré John F. Kennedy mais il ne demeure pas moins qu’on l’a assassiné…
Il est à souhaiter que le président Obama réussisse à imposer ses idées de réforme. Il est à souhaiter aussi que la violence ne prenne pas la place de la démocratie. Sur ce plan, heureusement que les services de sécurité américains sont efficaceset aux aguets. (Voir livre “In the President’s Secret Service”)
LeStudio1.com appuie le Président américain et nous lui offrons une mention d’excellence dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Lien reportage prières du pasteur religieux
Photo 1: Barack Obama devant le Congrès américain;
Photo 2: Couverture du livre sur la sécurité du président américain;
Photo 3: Commandant Jean-Luc Picard de Star Trek

lundi 7 septembre 2009

L'avenir des journaux à Montréal



Les journaux papier sont en crise économique partout dans le monde et la plupart sont aux prises avec des transformations qui remettent en question leur existence fondamentale. Aucun journal n’est à l’abri du choc Internet et si la faute est en partie celle des éditeurs qui se sont ouverts à la gratuité de l’information, laissant entrer le loup dans la bergerie, il leur faut aujourd’hui composer avec la situation.
Les historiens considèrent cependant que l’évolution des médias, depuis le début des années 1900, fut un perpétuel transfert de l’expertise d’une plate-forme à une autre. Ainsi les journaux papiers ont accueilli la radio qu’ils ont financée pour augmenter leur rayonnement auprès de la communauté. Plus tard, les propriétaires de stations radio ont financé la télévision et ils ont créé les premiers réseaux. S’il y a un élément à retenir, c’est que ceux qui ont financé l’évolution des médias jusqu'à aujourd'hui furent toujours ceux dont la mission d’entreprise était l’exploitation de l’industrie des communications. Dans un sens, l'Internet est le produit dérivé des journaux papier, de la radio et de la télévision. Son exploitation doit donc être financé par les grands médias.
Les Montréalais sont actuellement à même de constater les bouleversements dont sont victimes deux de leurs principaux journaux.
Dans un cas, celui du Journal de Montréal, son propriétaire Quebecor est un spécialiste des communications et il domine le marché de transport Internet avec sa filiale Vidéotron. Le Journal de Montréal fut à la base de la création de l’empire et si celui-ci a agi comme catalyseur, il n’est plus la raison d’être de l’entreprise. Il en va souvent ainsi des grandes créations. Le Journal de Montréal a servi de tremplin à l’œuvre de Pierre Péladeau mais l’enfant a quitté le nid... La direction de Quebecor doit présentement gérer un conflit de travail (lock out) et selon-moi, il est évident que la solution finale sera une fusion des activités du Journal de Montréal avec une autre filiale compatible afin d’augmenter la convergence et surtout diminuer les coûts d’exploitation.
L’autre grand journal des Montréalais, La Presse, vit également des moments difficiles mais sa situation est différente. L’entreprise est un petit empire en soi et le quotidien est aussi présent et significatif dans la vie urbaine de Montréal que le sont les New-York Times, The Globe and Mail, ou Le Monde dans leur ville respective. Est-ce que cela en assure l'immortalité? Toute chose à une fin mais je ne crois pas que La Presse cessera ses activités.
Je suis cependant convaincu que son propriétaire, le groupe Power Corporation, veut la vendre pour se concentrer dans des entreprises rejoignant mieux samission d’entreprise qui est la finance.Pour bien comprendre la pensée de Paul Desmarais Sr, et par conséquent celle dePower Corporation, il faut lire l’entrevue qu’il a accordée au magazine Le Point en juin 2008. Tout est là, écrit noir sur blanc. Power Corporation ne veut pas être dans l’exploitation d'entreprises mais dans la gestion de la haute finance.(Voir lien avec l’entrevue de Paul Desmarais Sr. plus bas)
Pour vendre une entreprise, il vaut cependant mieux être rentable et l'actuel exercice de rationalisation par la direction de La Presse s'inscrit tout à fait dans les procédures normales avant une vente...
La question qui demeure; qui achètera La Presse (Gesca)?
Trois possibilités :
1. Le groupe Transcontinental qui est l’actuel imprimeur de La Presse et qui exploiteaussi plusieurs magazines grand public. La convergence serait excellente.
2. Le groupe Rogers Communications qui possède plusieurs magazines au Québec en plus d’être présent sur Internet.
3. Finalement il y a aussi Quebecor… Pierre Péladeau avait acheté le réseau télé TQS. Après son décès, son fils Pierre-Karl a fait un coup d’éclat en vendant le petit réseau pour acquérir Videotron qui possédait le réseau TVA, le leader au Québec. Il ne serait pas surprenant qu’il répète l’exploit et que par une stratégie quelconque il fasse l’acquisition de La Presse pour se débarasser à rabais du Journal de Montréal. Les employés en lock out devraient d'ailleur offrir de l’acheter pour en faire ensuite une coopérative, financée par les grandes centrales syndicales, et fusionner l'acquisition avec leur création, le site Rue Frontenac.
En conclusion, l’avenir des journaux est à un point tournant et rien ne sera jamais plus pareil. Comme l’a dit le poète : « Tout change et rien ne dure… »
Bernard Bujold
Photo 1: Mademoiselle X LeStudio1.com devant l'édifice La Presse;
Photo 2: Paul Desmarais Sr. et ses deux fils, Paul Jr. et André;
Photo 3: Bernard Bujold avec Le Journal de Montréal à Paris (1991)

mercredi 2 septembre 2009

Hommage à Serge Losique - Fondateur du Festival des films du monde de Montréal



Le fondateur du Festival des films du monde de Montréal, Serge Losique, a sans contredit la passion du cinéma. Cet ex-professeur universitaire (Université Concordia) est d’ailleurs l’auteur de plusieurs réalisations dans ce domaine tant comme cinéaste que comme pédagogue et organisateur culturel, dont le FFM depuis 33 ans. Il est aussi l'un des fondateurs de l’INIS et il est celui qui a implanté les premiers cours en cinéma à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Serge Losique n’aime pas revenir sur les «chicanes de chapelle » entourant le FFM et les tentatives pour remplacer son festival par un autre en 2005. Il considère ce genre de débat normal dans une société démocratique. Sa réflexion repose sur un vieux proverbe :« Ami si tu m’aimes viens chez moi! » Sinon et bien tant pis… Le public montréalais aime le FFM.
Serge Losique déclare d’ailleurs comme son plus grand accomplissement celui d’avoir inspiré chez les Montréalais l’amour du cinéma et d’avoir établi la notoriété de Montréal dans ce domaine partout dans le monde.
Personnellement, j’ai toujours considéré Serge Losique être une sorte de guerrier passionné possédant un ardent désir de gagner tandis que lui, il se voit plutôt un simple catalyseur d'idées.
Il ne fait aucun doute que le fondateur du FFM est un homme courageux et surtout, très persévérant face aux obstacles. On peut facilement comparer son cheminement à celui de Claude Robinson. Voilà deux artistes d’un talent exceptionnel qui sont attaqués par l’establishment et à qui on essaie d’enlever l’œuvre de leur vie.
Le Québec tout entier approuve le jugement accordant un dédommagement à Claude Robinson et tous le félicitent pour sa ténacité face à l’injustice des dirigeants de Cinar. L’histoire de Serge Losique n’est pas différente de celle de Robinson.
Le combat de Losique a cependant été très bref. Deux ans et le verdict était rendu contrairement aux 14 ans de lutte de Claude Robinson. Pourtant, les adversaires de Serge Losique étaient plus nombreux et pas les moindres. On retrouvait tous les organismes gouvernementaux qui financent les festivals au Canada, les plus grands leaders culturels de Montréal comme Alain Simard, Daniel Langlois et Gilbert Rozon. Même les médias le condamnaient... L’objectif était clair: envoyer Serge Logique à la retraite!
Puisque que Losique ne voulu pas abandonner son Festival, on décida d’en créer un nouveau, en parallèle, le Festival International des films de Montréal 2005. Malgré un financement gouvernemental totalisant 2 millions$, l’échec fut lamentable!
Comme au tennis, l’impossible s’est produit. Le vieux champion a résisté devant les favoris. Les jeunes opposants ont très mal joué et ils ont commis des erreurs de débutant les conduisant à la défaite alors qu’ils auraient dû, compte tenu de leurs immenses moyens, écraser le vétéran Losique.
Le patriarche du FFM fit comme l’aurait fait un André Agassi devant un jeune adversaire prétentieux. Il joua son jeu et attendit que son opposant fasse les faux mouvements. Les compétiteurs de Serge Losique avaient tout pour le vaincre mais ils n’ont pas jouer le match pour lequel ils avaient les outils. Leur erreur principale fut de croire que le public abandonnerait le FFM pour embrasser un nouveau festival.
J’ai eu l’opportunité de jaser avec Serge Losique de son cheminement et de sa vision du cinéma. Je vous propose un compte-rendu de cette discussion sur le site LeStudio1.com.
Bernard Bujold
Lien entrevue Serge Losique avec LeStudio1.com
Photo 1: Serge Losique sur le tapis rouge du FFM(Photo Sylvain Légaré - FFM)
Photo 2: Claude Robinson
Photo 3: André Agassi (Photo Bernard Bujold)