Par Bernard Bujold (LeStudio1.com) -
Conrad Black (Lord Black) pourra revenir au Canada puisqu'il a obtenu un permis
de résidence temporaire valable pour un an. La libération de prison de l'ex-magnat
de la presse s'est faite ce vendredi le 4 mai en Floride.
J'ai suivi la carrière du magnat Conrad Black depuis la fin des années 70 alors
que j'étais jeune journaliste à Québec et plus tard dans les années 90 alors que
j'étais adjoint au président de l'empire Quebecor à Montréal.
Conrad Black est lui-même un journaliste au plus profond de son âme et
il a toujours aimé écrire. Le fait qu'il soit devenu un homme d'affaires est un
accident de parcours. J'ai lu la plupart de ses ouvrages et il est un écrivain très
détaillé qui fait appel à l'histoire pour illustrer ses idées. Dans un sens, il a
le style d'auteurs comme Henry Kissinger.
J'ai toujours aimé Black que j'ai rencontré en personne à deux ou trois
reprises dont une fois lors du lancement de son autobiographie à Montréal.
J'avais invité Pierre Péladeau à m'accompagner mais il avait refusé.
Péladeau et Black étaient en rivalité l'un avec l'autre à ma grande
tristesse car j'admirais et admirent encore beaucoup les deux individus.
Selon moi, l'échec de Conrad Black est de ne pas avoir concentré ses efforts
dans ses écrits plutôt qu'en affaires. Il a le potentiel des très grands journalistes
et il aurait pu s'imposer comme une autorité internationale en ce domaine.
Le cheminement de Black me fait par ailleurs penser au personnage fiction de
Tom Wolf 'A Man in full'. Dans ce roman, le financier perd tout son empire
mais il reviendra en force pour devenir un grand preacher à l'américaine.
Je prédis que Conrad Black reviendra en force et qu'il poursuivra sa carrière
en tant qu'écrivain reputé et grand journaliste. D'ailleurs, on peut le lire tous les
samedi dans le journal qu'il avait créé: The National Post. J'achète spécialement
ce journal tous les week-end pour les éditoriaux de Black toujours captivants et
bien développés...
En conclusion, je souhaite très sincèrement un bon et agréable retour au pays
à Conrad Black.
Bienvenue chez-vous et au plaisir de vous lire souvent!
Photo 1 et 2: Conrad Black ;
Voir reportage The National Post ;
Voir page éditorial Conrad Black The National Post ;
Voir reportage CTV ;
Voir reportage The Toronto Star ;
A lot like Péladeau Lord Black suffers from bipolar personality both extremely intelligent but that illness makes them do and act in a very strange way. They can be very arrogant and this is their downfall.
RépondreEffacerI agree with you he should have stuck to writing, he was and I am sure still an excellent writer.