Par Bernard Bujold -
Des amis me demandent comment j'ai vécu la crise du coronavirus?
Je leur réponds que, selon moi, le monde a totalement changé mais que l'important dans la vie est de survivre.
Dans mon cas, j'ai survécu, même si parfois je devais faire tenir les bouts avec de la broche!
Je me souviens comme si c'était hier du jour de l'annonce du virus. J'étais allé, suite à l'annonce dans les médias, au Complexe Desjardins pour me procurer des masques et je suis tombé face à face avec un rassemblement pour la fête du Nouvel An chinois. Des centaines de Chinois...
C'était le samedi 25 janvier 2020!
Le monde n'a jamais été, et ne sera plus jamais comme avant cette date.
Si j'ai réussi à survivre au Coronavirus, j'ai cependant perdu ma capacité de rêver que l'on peut changer le monde. On ne change pas le monde. On est résilient et on s'adapte au monde plutôt que lui à nous.
En plus du virus, j'ai dû faire face à quelques déceptions personnelles depuis le début de 2020 dont la départ de Nathalie Bondil de la direction du Musée des Beaux-arts de Montréal; et bien sûr l'échec de Donald Trump lors de l'élection présidentielle américaine.
Mais il nous faut accepter ce que l'on ne peut pas changer, comme l'a écrit Marcus Aurelius dans ses textes MÉDITATIONS, et vivre le moment présent car rien d'autre n'est une réalité, ni le passé et ni le futur.
Je vous souhaite une bonne survie et d'agréables "moments présents".
Bonnes vacances 2021!
VOIR PHOTOS
Aucun commentaire:
Publier un commentaire