mercredi 25 juin 2008

L'importance de la jeunesse...

Lorsque j'ai récemment fêté mon anniversaire de naissance le 28 juin, entre la Fête nationale du Québec et celle du Canada, des amis m'ont demandé comment je percevais la vie au delà de mes 50 ans! Ma réponse de sage: "J'envie les jeunes de 20 ans car c'est la plus importante période de la vie. Le malheur, c'est qu'à cet âge, on envie les adultes de 50 ans...
Le chanteur et poète Leonard Cohen a déclaré durant l’un de ses trois récents spectacles à Montréal (23 juin 2008) qu’il se sentait comme un gamin lorsqu’il avait chanté sur scène en 1993 alors âgé de 60 ans, comparé à aujourd’hui alors qu’il en a 73!
J’imagine que je suis encore un bébé si je me compare à lui puisque je ne suis que dans la cinquantaine… (mon anniversaire du 28 juin dernier)
Leonard Cohen n’est pas un vieillard malgré son âge biologique. Il agit comme un jeune homme qui est en plein contrôle de son talent et qui continue à croire en son destin :« I am still working to get your smile » (traduction- Je continue de travailler pour vous voir sourire).
Le destin de Leonard a commencé lorsqu’il était dans la vingtaine alors qu’il a décidé de devenir un artiste, durant ses années universitaires à McGill en 1951-55, et toute sa vie a été orientée en fonction de ce métier et de sa recherche de l’âme humaine. Leonard n’a pas décidé de devenir poète et chanteur du jour au lendemain. Sa réussite est le résultat de toute une vie de succès et d’échecs en tant qu’artiste. Il est d’ailleurs devenu chanteur parce qu’il avait n'arrivait pas à vivre financièrement de sa poésie et même s’il n’avait pas une voix particulièrement mélodieuse, il a essayé et il a découvert sa place. Sa voix est tellement unique qu’elle est devenue la plus belle parmi toute. La richesse de sa voix est le résultat d’un travail influencé par ce qui était sa passion. Leonard est un passionné de poésie, de chanson et de musique.
Les choix que nous faisons durant notre jeunesse influencent toute notre vie et c’est pour cela qu’il est important de choisir selon nos passions profondes. Bien sûr, il y a une grande part de chance ou de malchance dans le destin d’une personne mais nous devons essayer d’en influencer la direction principale. La pire décision d’une jeune personne est de ne rien décider et d’accepter de vivre malheureux avec son quotidien.
Personnellement, j’ai décidé à 18 ans que je voulais être journaliste. Ma passion a toujours été la communication et j’ai toujours été heureux lorsque j’étais relié au journalisme. J’ai touché à d’autres métiers mais je reviens toujours à ma passion de départ. Je suis comme un peu comme Cohen: « I am working to bring you the news! »
Je dis souvent à mes deux enfants que la période qu’ils vivent présentement, dans leur vingtaine, est la plus importante de toute leur vie. Il faut qu’ils soient à l’écoute de leur passion et qu’ils acceptent de l’entendre. Je ne veux pas avoir l’air « prêchi prêcha » mais si j’avais un conseil à donner aux jeunes gens, c’est de foncer et de découvrir ce qu’il aime vraiment. Si l’on choisit d’orienter sa vie vers une action qui nous passionne, nous vivrons heureux, peu importe que ce soit pendant 50 ans, 5 ans ou 5 jours. La vieillesse c’est dans la tête et on est vieux à 20 ans si on a cessé de rêver! Un homme ou une femme de 70 ans qui continuent de croire au rêve est encore très jeune.
Merci de vos bons voeux d’anniversaire à mon égard!
-Bernard Bujold
P.S. On m'a souvent demandé qui m'avait inspiré l'idée des mascottes? Ce sont mes deux enfants: David (Monsieur X) et Stéphanie (Miss Gym).
Photo du haut: Bernard Bujold et les deux mascottes, Monsieur X et Miss Gym.
Photo du bas: Léonard Cohen
Lien avec photos de Leonard Cohen: www.LeStudio1.com/LeonardCohen2008

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