samedi 26 décembre 2009

Bonne et Heureuse Année 2010 - LeStudio1.com


Toute l'équipe de LeStudio1.com souhaite à tous et à toutes une Bonne et Heureuse Année 2010. Que la prochaine année soit une année de paix et de bonheur.
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Prédictions pour l'année 2010 - LeStudio1.com

L'avenir est imprévisible mais une chose est certaine: le changement et l'imprévu font partie intégrante de la vie.
Que nous réserve la prochaine année? Nous avons identifié quelques-uns des changements qui sont attendus en 2010 et nous vous les présentons sur le site officiel LeStudio1.com.
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dimanche 13 décembre 2009

Voeux des fêtes - Joyeux Noël 2009

LeStudio1.com et son équipe souhaitent à tous et à toutes un très Joyeux Noël et beaucoup d'amour!
Cette période de l'année est parfois très agréable pour certains mais plusieurs souffrent profondément de la solitude alors que l'esprit de famille est à son sommet. Soyons généreux et surtout, souvenons-nous que rien n'est jamais éternel. Le destin peut parfois transformer des vies pour le meilleur ou pour le pire. Seul l'amour et l'amitié sont de véritables richesses éternelles!
www.LeStudio1.com
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lundi 7 décembre 2009

Jule César ou Don Quichotte - Les guerres de Barack Obama



La décision de Barack Obama d’envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan s’explique logiquement et il est évident que les États-Unis doivent réduire au maximum les sources de terrorisme qui mettent en danger la sécurité de leur pays. Pour y arriver, selon le président, il faut éliminer l’ennemi à la source.
Mais il faut aussi se poser la question : est-il possible de vaincre le terrorisme par la force militaire?
Les États-Unis font penser à la Rome de Jules César et la puissance de l’armée américaine est comparable à celle de l’armée romaine et ses légionnaires. On sait cependant que Rome a perdu la guerre et bien souvent les efforts d’un seul individu sont plus percutants que ceux de toute une armée. Cette situation n’est pas seulement vraie à la guerre mais dans tous les domaines de la vie. On interrogeait un jour Bill Gates sur ses pires craintes et il avait répondu que ce n’était pas Apple, Google ou Facebook mais l’individu solitaire dans son garage qui inventerait un nouveau gadget qui deviendrait la nouvelle dominance du monde. L’histoire de David contre Goliath démontre aussi hors de tout doute que les efforts des géants peuvent être vaincus par ceux d’un petit guerrier solitaire.
Pour cette raison il n’est pas assuré que les actions du président Barack Obama atteignent leur cible, pas plus que ceux de George W. Bush avaient réussi à l’atteindre. Le terroriste est une sorte de Don Quichotte qui croit fermement que les moulins à vent sont des dragons. Il est peut-être totalement fou mais ses efforts individuels détruisent quand même tous les moulins sur son passage comme ce petit groupe de 16 individus qui ont détruit le World Trade Center en 2001.
Comment combattre le terrorisme? Selon toute logique par des actions individuelles. Il faut repenser toute la stratégie de la guerre et surtout faire en sorte que chaque individu soit réellement concerné par la paix. Il faut susciter le respect envers notre société organisée et envers la vie organisée. Actuellement, avec tous les crimes et toutes les déceptions de nos modèles et leaders, de Bernard Madoff à Tiger Wood, la société est complètement désabusée et elle n’a plus confiance en personne. Elle ne respecte plus aucune valeur et chaque individu en est en quelque sorte un ennemi de son porpre pays. Il faut retrouver des valeurs de société et de solidarité sinon on risque de vivre en guerre encore longtemps, voire pour les prochains 2000 ans, et il n’y aucun doute que les Don Quichotte gagneront ces guerres…
Bernard Bujold www.LeStudio1.com
Voir site de la Maison Blanche
Photo 1: Barack Obama à West Point;
Photo 2: Jules César;
Photo 3: Don Quichotte

Tiger Woods et ses femmes



Plusieurs hommes, moi y compris, donneraient leur âme pour occuper la place de Tiger Woods et avoir la vie qu’il avait avant l’accident avec sa Cadillac…
Une conjointe belle et intelligente comme Elin Nordegren, deux enfants magnifiques et une fortune personnelle évaluée à un milliard de dollars. C’est sans compter une carrière qu’il aimait et qu’il dominait en tant que l’un des meilleurs au monde.
Pourquoi après autant de chance dans une vie, un individu risque tout en ayant des aventures sexuelles? On ne peut pas dire que Woods est un « gambler » au sens du poker et qu’il aime le risque pour le risque. S’il a trompé sa femme, c’est qu’il cherchait quelque chose et qu’il ne le trouvait pas avec Elin. Que cherchait-il?
L'histoire de Tiger Woods ressemble comme deux gouttes d'eau à celle d’un autre grand champion, celle d'André Agassi. Les deux athlètes ont été créés par un père dominant et très présent. Sans le père, l’enfant ne serait jamais devenu le champion qu’il est devenu mais cette situation élimine aussi beaucoup de l’individualité de l’enfant. Dans le cas d’André, il a cependant brisé cette dépendance envers son père et il a compris que sa vie lui appartenait. Il ensuite été très chanceux de rencontrer Steffi Graff qui avait vécu à peu près la même situation avec son propre paternel.
Tiger Woods vit le deuil de son père et il est évident qu’il se cherche sur le plan personnel. Dans un sens, il est un orphelin abandonné dans la vie depuis le décès de son père Earl en mai 2006!Toute cette histoire est bien triste car le monde n’avait pas besoin de perdre un autre modèle dont le nombre devient de moins en moins élevé. Malheureusement, à chaque fois qu’une légende tombe, c’est un peu aussi notre confiance envers les autres et envers notre jugement qui diminue.
Le mieux pour nous serait de cesser de croire aux légendes et apprécier les gens pour ce qu’ils sont, sans plus. De croire qu’il existe des dieux et des êtres supérieurs est comme de croire au Père Noël et chacun sait que son histoire est une pure légende…
En ce qui concerne Tiger Woods, espérons qu’il comprendra que la chance dans la vie n’est pas un talent mais un privilège, comme l’a compris André Agassi. Il faut savoir s’arrêter et profiter de ses gains sinon on risque de tout perdre en se croyant infaillible.
Bernard Bujold www.LeStudio1.com
Note: Pour la galerie, j'aimerais ajouter un détail amusant. J'ai déjà été amoureux d'une femme qui était le sosie d'Élin. Dans le cas de mon amoureuse, c'est cependant l'inverse de Tiger c'est elle qui n'a pas voulu de moi... Elle s'appellait Sunni comme dans Soleil!

lundi 30 novembre 2009

Le tennis et la vie - Selon André Agassi



L’ex-champion de tennis André Agassi est définitivement un bagarreur et il l’a démontré à de très nombreuses reprises sur les courts de tennis partout dans le monde.Il vient de publier son autobiographie et si l’attention des médias a d’abord étér etenue par sa déclaration d’avoir consommé des drogues douces durant une certaine période de sa carrière professionnelle, le véritable attrait du livre se situe au niveau du parcours de vie d’André Agassi et en particulier la description de son esprit de survie face aux obstacles de la vie.
J’ai eu l’occasion d’observer Agassi en personne à Montréal lors de ses nombreux passages durant les internationaux de tennis. Le premier championnat fut en juillet 1995 alors qu’il avait les cheveux longs et qu’il fréquentait l’actrice Brooke Shields. Personnellement, j’admirais beaucoup sacompagne que je trouvais fort jolie…
Je me souviens très bien du match en finale de 1995 contre Pete Sampras à l’ancien Stade Jarry. Il faisait une chaleur torride et Sampras n’arrivait pas à dominer Agassi qui semblait apprécier la chaleur et dont la performance augmentait plus le match avançait. Définitivement la chaleur et le soleil étaient ses alliés.Un autre souvenir était ses bas noirs qui contrastaient avec son costume blanc.J ’ai bien essayé de convaincre ma blonde de l’époque que c'était la nouvelle mode que de se promener ainsi en short et bas noirs mais elle n’en a jamais été convaincue.
Pour conclure au sujet du match, mentionnons qu’André avait gagné et que cette victoire avait tellement fâché Pierre Péladeau (fondateur de Quebecor) qu’il avait quitté quelques minutes avant la fin en traitant Agassi de pouilleux aux cheveux longs et Sampras de paresseux…
J’ai ensuite rencontré Agassi à tous les deux ans (en tant que journaliste) et je l’ai photographié à plusieurs reprises dont quelques-unes directement sur le court en action. Agassi était toujours très poli et s’il était fatigué, il acceptait quand même de saluer les journalistes et de les rencontrer après les matchs.
Je me souviens aussi de sa défaite en 1999 en demi-finale alors que personne à Montréal ne comprenait la raison d’une telle faiblesse d’Agassi devant son adversaire, le Russe Kafelnikov. En lisant l’autobiographie on apprend qu’il venait tout juste de rencontrer Steffi Graf et qu’il avait hâte d’aller la rejoindre au U.S. Open de New-York. Il était tombé follement en amour…Dans un sens, j’ai côtoyé indirectement André Agassi, comme photographe et fande tennis montréalais, durant plusieurs années. J’étais donc très heureux de recevoir un exemplaire de son autobiographie que je me suis empressé de lire comme si elle était celle d‘un ami (OPEN An Autobiography/André Agassi ). J’ai été charmé par le livre et surtout j’ai reconnu l’André Agassi que j’observe et admire depuis presque 15 ans. Je recommande ce livre à tous ceux qui cherchent une inspiration de courage et d’espoir.
En résumé, au tennis comme dans la vie, il faut jouer chaque instant au présent. Il faut vouloir gagner chaque balle et ne jamais penser à la balle précédente. Il faut aussi être capable de supporter la souffrance et la fatigue et toujours continuer nos efforts pour vaincre et surtout ne jamais abandonner son esprit de combattant (the killer instinct)!
Bonne lecture et Bravo André!
Photo 1: André Agassi;
Photo 2: André Agassi;
Photo 3: Steffi Graf et André Agassi (Photos Getty Image)

Invitation VIP - Histoire d'un "Party Crasher""


Le couple Michaele et Tareq Salahi a retenu l’attention des médias pour son audace et surtout pour avoir réussi à participer à une réception officielle tenue par le Président Barack Obama. Je n’ai pas été surpris d’apprendre que la Maison Blanche avait été victime de«party crashers» car, pour certains, cette façon d’assister aux événements mondains est un mode de vie. Et j’ajouterai que de nombreux journalistes pratiquent cet art avec une grande habilité…
Assez curieusement, les auteurs du « party crashing » sont souvent aussi des gens très riches. Ainsi Robert Maxwell était un grand amateur de ce genre de technique et il adorait les cocktails sur les yatchs de ses compétiteurs… Sa technique préférée était d’arriver quelques minutes avant que le capitaine lève l’ancre et de crier de l’attendre en sautant à bord. Dans le brouhaha, personne ne lui demandait s’il était invité en règle… Comble d’ironie, il est mort en étant projeté par-dessus bord de son propre yatch.
Les journalistes sont probablement les plus audacieux « party crasher » que je connaisse mais si vous leur posez la question, ils vous diront qu’ils font ça pour obtenir des informations privilégiées. C’est vrai dans plusieurs cas mais si vous demandez à Serge Losique du Festival des films du monde de Montréal il vous répondra probablement que plusieurs sont des simples pique-assiette qui veulent un repas gratuit…
Personnellement, j’ai cessé d’être un « party crasher » depuis une bonne dizaine d’années. Si ne je suis pas invité, je reste simplement à la maison et je me repose dans le confort de mon foyer.
Remarquez qu’il y aussi l’inverse au « party crashing » et c’est celui des organisateurs qui ne veulent pas vous inviter mais qui aimeraient que les journalistes parlent de leur événement dans les médias. Ils vous envoient des communiqués et vous suggèrent d’assister au tapis rouge pour prendre des photos et ensuite de quitter car on manque de place pour accueillir la presse à l’événement comme tel. Là aussi j’ai cessé de courir et je refuse toute invitation aux tapis rouge à moins d’être aussi invité à l’événement au complet. Regarder les autres manger et boire n’a jamais étémon sport favori…
Ceci étant dit, on peut se demander ce qui est motivant d’assister à un party auquel on n’est pas invité. Selon moi, assister à une réception est un moyen de fraterniser avec des amis et non de s’imposer à des gens que l’on ne connaît pas vraiment! On ne vit qu’une fois, aussi bien vivre dans la réalité et surtout entre amis véritables!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photo 1: Barack Obama et le couple Michaele et Tareq Salahi
Photo 2: Robert Maxwell

lundi 23 novembre 2009

L'amour réalité... Les hasards de la vie


Le hasard provoque parfois des événements incroyables, voir proche de l’impossible! Pourtant l’impossible peut se produire et nous en avons la preuve quotidiennement tout autour de nous.
Le plus récent exemple est arrivé à une amie qui a été croisée dans la rue près de son domicile par un individu, très gentil et poli, qui s’est arrêté et a demandé s’il pouvait l’interrompre un instant pour lui dire qu’il la trouvait très belle... Il avait comme un coup de foudre et il ne voulait pas laisser passer l’occasion! Il aimerait pouvoir la rencontrer à nouveau pour prendre un café et il lui confia qu’il travaillait à proximité.
Mon amie remercia le type pour le compliment mais elle ajouta qu’elle n’était pas du genre à aller prendre un café avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et elle lui souhaita, à la blague, meilleure chance la prochaine fois! Le type répliqua en offrant sa carte d’affaire et demanda si, au moins, elle prendrait en considération de réfléchir et de peut-être lui écrire plus tard par courriel.
L’histoire en serait restée là et la carte serait allée à la poubelle si une fois montée à son appartement mon amie n’avait pas reconnu une sorte de familiarité dans le nom de l’individu. Un nom à consonance étrangère et qui avait une vague ressemblance avec le nom de l’amoureux d’une de ses amies de longue date, amie qui fréquentait justement un garçon immigré. Notons qu’elle ne l’avait jamais rencontré et n’avait entendu que son nom dont elle ne se souvenait d'ailleurs pas vraiment. Elle ne voyait son amie que de temps à autre.
Comble du hasard, l’amie de mon amie téléphona justement le lendemain pour reprendre contact et faire le bilan de l’été. Elle précisa d’entrée de jeu qu’elle était toujours en amour avec son prétendant :« Ca va bientôt faire 18 mois que nous sommes ensemble! »
Mon amie en profita pour lui demander de lui rappeler le nom exact du garçon et surprise, il correspondait exactement à celui de la carte d’affaire. Après avoir raconté la rencontre de la journée précédente, les deux filles ont reconnu qu’il s’agissait bien du même type et que, scandale, l’amoureuse était trompée en pleine rue par son prince charmant qui n’était pas autre chose qu’un chasseur de femmes…
L’incroyable de cette histoire est qu’il y avait très peu de chance que le type de la rue accoste précisément l’amie de son amoureuse puis que cette amoureuse téléphone justement le lendemain à la fille courtisée pour donner des nouvelles de sa vie. Si mon amie était rentrée du bureau 5 minutes plus tard, elle n’aurait pas croisé le type qui ne lui aurait jamais fait la cour ni remis sa carte. Si la fille cocue n’avait pas téléphoné le lendemain, la rencontre de la veille aurait probablement été oubliée et jamais l’amoureuse trompée ne l’aurait su.
On pourrait dire que les chances de telles coïncidences sont comme à la loterie et que dans un sens le type a gagné le gros lot. Mais plutôt qu’un gain, il a gagné la perte de sa blonde…
Qui a dit que la différence entre chance et malchance n’était qu’un simple fil de soie?
Réponse: C’est Woody Allen dans son film “Match Point”! Sauf que l'histoire que je viens de vous raconter est vraie et elle s'est récemment produite un jour de l'automne 2009 à Montréal...
Bernard Bujold - http://www.lestudio1.com/
Photo 1: Fontaine au centre-ville de la rue Ste-Catherine à Montréal;
Photo 2: Scène du film Match Point par Woody Allen (Scarlett Johansson)

lundi 16 novembre 2009

L'art à Montréal - Musées montréalais


Montréal possède beaucoup de musées, en tout plus d’une trentaine, et si certains sont d’envergure locale, d’autres sont des institutions dont la réputation dépasse les frontières et rayonnent au niveau mondial.
C’est le cas spécifique du Musée des beaux-arts de Montréal dirigé par Nathalie Bondil et on peut compter jusqu’à six le nombre d’expositions créées par son équipe qui circulent présentement ailleurs dans le monde dans des musées importants.
Pour les artistes montréalais, leur musée favori a cependant longtemps été le Musée d’art contemporain, en particulier à cause de sa vocation de promotion envers l'art contemporain. Ce constat était particulièrement vrai durant les années 80 alors que le Musée d’art contemporain de Montréal était un véritable point de rassemblement, une sorte de centre culturel. Mais aujourd’hui en 2009, cette institution est en pleine crise d’identité et les artistes montréalais qui le défendaient et en étaient fiers l’attaquent ouvertement sur la place publique.
Le débat a débuté immédiatement après la nomination de la nouvelle directrice générale, Paulette Gagnon, en remplacement de Marc Mayer, une vedette montante qui devait remettre le musée sur la carte internationale mais qui a abandonné le MACM pour prendre la direction d’un Musée beaucoup plus prestigieux, celui des beaux-arts du Canada à Ottawa. La situation ne s’est pas améliorée lorsque le Musée des beaux-arts de Montréal a annoncé la semaine dernière qu’il augmentait ses espaces d’exposition consacrées à l’art contemporain et qu’il a dévoilé un partenariat de cinq ans avec Loto-Québec pour exposer des œuvres de leur collection, projet qui normalement aurait dû être réalisé au Musée d’art contemporain compte tenu que le MACM est financé par le Gouvernement du Québec!
Certains artistes ont suggéré que ce genre d’action de la part de Loto-Québec démontre une intention du Gouvernement provincial de Jean Charest de se départir du MACM et de confier l’exploitation de sa collection permanente au Musée des beaux-arts de Montréal qu’il finance déjà en partie.
Je ne croyais pas à la logique d’un tel projet mais après avoir discuté de l’idée avec plusieurs experts en art contemporain et avoir même posé la question lors de la journée de réflexion « Le MACM en question », je suis de plus en plus convaincu que cette éventualité n’est pas impossible.
Le Musée des beaux-art de Montréal consacre présentement 1395 mètres carrés à ses galeries d’art contemporain tandis que les salles d’exposition du Musée d‘art contemporain totalisent 2826 mètres carrés. Une fusion de la collection permanente du MACM à celle du MBAM et le transfert de l’édifice de la rue St-Catherine permettrait justement au Musée d'art contemporain de revenir à son véritable mandat qui est la promotion des artistes modernes sur le terrain, de concert avec les centres d’art locaux qui sont installés partout au Québec. Il faut, selon certains, que le MACM redevienne un centre de promotion plutôt qu’une salle d’exposition dont le programme n’a rien à voir avec le mandat et la vocation de l’institution.
Un dossier à suivre mais une chose est certaine, le milieu de l’art montréalais n’a jamais été autant effervescent et il est évident que le changement est à l’ordre du jour!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photo 1: Nathalie Bondil, Paulette Gagnon et centre ville de Montréal
Photo 2: Musée des beaux-arts de Montréal
Photo 3: Musée d'art contemporain de Montréal

lundi 9 novembre 2009

Personnalités de l'année 2009 - LeStudio1.com

LeStudio1.com vous présente sa sélection des personnalités qui, selon-nous, se sont particulièrement démarquées durant l'année 2009.
Notre thème pour la sélection: "Les plus grands accomplissements débutent toujours par l'action et la pensée d'un individu!"
Ces nominations viennent compléter les autres nominations hebdomadaires faites durant l'année dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Félicitations à tous les lauréats!
Bernard Bujold - Créateur de LeStudio1.com

Liste des lauréats Personnalité de l'année 2009
Personnalité mondiale de l'année - Barack Obama
Politicien de l'année - Régis Labeaume
Citoyen de l'année - Ingrid Betancourt
Artiste de l'année - Leonard Cohen
Album musical de l'année - Sacrificum / Cecilia Bartoli
Promoteur culturel de l'année - Nathalie Bondil
Livre de l'année - Au fil des notes... / Hélène Mercier
Photographe de l'année - Pete Souza
Média de l'année - Rue Frontenac
Mention LeStudio1.com - Facebook / Mark Zuckerberg
Mention de l'éditeur - The Lost Symbol / Dan Brown

Lien présentation officielle des Personnalités de l'année 2009

lundi 2 novembre 2009

De l'honneur à l'humiliation -Lise Thibault


Il est parfois étonnant de constater le revirement de situation au niveau de l’admiration que nous entretenons envers certaines personnalités. Le cas de Lise Thibault, ex-Lieutenant gouverneure du Québec, est particulièrement édifiant.
J’ai bien connu Lise Thibault et je suis même allé, à deux reprises, à sa résidence dans les Laurentides lors de ses fêtes estivales. Ces fêtes n’étaient jamais des événements intimistes et on pouvait compter par centaines les personnalités du monde des médias ou de divers milieux qui étaient tous très honorées d’être accueillies par la Lieutenant Gouverneure.
Personnellement, je dois avouer que je m’y ennuyais un peu mais j’avais beaucoup de plaisir à observer tout autour de moi les courbettes que faisaient les gens en allant saluer « Madame » qui à cause de son handicap devait demeurer assise. Pour cette raison, elle avait l’allure du Pape à qui l’on fait le baise-main…
Je suis totalement en faveur d’une justice égale pour tous et si des dignitaires commettent des manquements à la loi, ils doivent en subir les conséquences.
Toutefois, là où je suis mal à l’aise, du moins dans le cas spécifique de Lise Thibault, c’est de savoir qu’elle est accusée d’avoir gaspillé des fonds publics et que ceux pour qui cet argent a été dépensé sont justement les premiers à la critiquer, notamment plusieurs des invités présents aux fêtes officielles. Si l’on veut être juste, il faudrait que les gens qui ont profité des fêtes, ou qui ont reçu des cadeaux de la Lieutenant Gouverneure, soient aussi punis. Lise Thibault avait la coutume d’acheter des œuvres d’artistes québécois qu’elle offrait ensuite en cadeaux officiels…
Il faut constater dans le comportement de l’entourage de l’ex-Lieutenant Gouverneure l’esprit de vengeance qui habite les gens. Plusieurs personnes sont gentilles et plient l’échine devant les dignitaires mais, si ces dignitaires montrent des signes de faiblesses, ils seront alors attaqués sans aucune pitié par leurs propres amis. D’ailleurs, certaines de mes sources me disent même que les critiques les plus agressives envers Thibault viennent de la part de ses ex-employés. Ceux-ci déclaraient devant elle qu’ils l’aimaient beaucoup mais, dans son dos, ils la détestaient profondément… Cela me rappelle Marie Antoinette!
Conclusion : Le peuple tolère la royauté et les idoles mais attention, Princes et Princesses, si le destin se montre moins favorable à votre égard, on vous abandonnera et on vous enverra sur l’échafaud …
Photo 1: L'ex-Lieutenant Gouverneure Lise Thibault lors d'une parade officielle;
Photo 2: Lise Thibault lors de son audience devant le juge.

Résultats des élections municipales 2009 au Québec

Le débat est terminé quant à savoir qui est le mieux en mesure de bien gérer les municipalités du Québec. Il faut maintenant se mettre au travail. Certains maires ont remporté une victoire balayage comme le maire de Québec, Régis Labeaume, qui a obtenu 80% des votes exprimés!D'autres, comme le maire de Montréal, ont à peine sauvé les meubles alors que Gerald Tremblay n'a obtenu que 37,5% des votes exprimés. Quoi qu'il en soit, les électeurs ont choisi et il faudra accepter les dirigeants en place pour les quatre prochaines années.
LeStudio1.com souhaite bonne chance à tous les élus!
Bernard Bujold www.LeStudio1.com
Photo: Régis Labeaume et Gérald Tremblay
Résultats des élections
Lien site Élections Québec

vendredi 30 octobre 2009

Les élections municipales au Québec en 2009


La campagne électorale municipale 2009 au Québec n’aura pas été terne et si l’action était au rendez-vous, cette situation aura provoqué une autre problématique.
En effet, la déception à l’égard de plusieurs candidats et les nombreux scandales soulèvent la question : pour qui voter?
Il est bien connu en sciences politique que l’on ne vote jamais en faveur d’un candidat et de son programme mais plutôt contre les autres et leurs défauts. Ainsi, lors des élections provinciales au Québec (26 mars 2007), les électeurs avaient choisi de voter pour Jean Charest parce que l’on craignait que les mœurs du candidat péquiste André Boisclair ne soient pas à la hauteur d’un chef d’état. Dans un sens, c’est l’élimination d’un candidat qui a procuré la victoire à l’autre. Selon plusieurs experts politiques, si Bernard Landry avait été chef du Parti québécois lors des élections de 2007, il aurait remporté la victoire car les électeurs n’avaient pas voté en faveur de Jean Charest mais contre André Boiclair.
La même situation a été vécue aux Etats-Unis lors de la dernière campagne présidentielle de novembre 2008. Plusieurs électeurs ont choisi d’appuyer Barack Obama pour ne pas élire John McCain et sa colistière Sarah Palin, tous deux jugés trop imprévisibles. Le choix n’était pas facile car pour plusieurs Américains, élire un politicien de race noire était proche du sacrilège… Si McCain avait eu un colistier plus expérimenté, il aurait probablement remporter le vote.
Les citoyens de plusieurs municipalités du Québec font présentement face à ce genre de questionnement : quels candidas doit-on éliminer pour choisir les élus? Et que faire lorsque tous les candidats en lice nous déçoivent et que nous voulons tous les éliminer du bulletin?
Ne pas voter n’est pas une solution car cela équivaudrait à abandonner notre droit ultime de citoyen.
Faut-il choisir selon nos émotions ou selon notre bon jugement?
Si on prend le cas de Montréal, il est évident que le meilleur candidat, selon une évaluation logique serait Gérald Tremblay qui a de l’expérience et qui prétend avoir commencé à corriger les abus et les fraudes financières (faire le ménage). Par contre, émotionnellement, parce qu’il n’a pas réussi à le faire totalement durant ses deux derniers mandats de maire, on pourrait être tenté d’offrir une chance à un nouveau candidat qui a peu d’expérience mais qui démontre une grande honnêteté comme le fait Richard Bergeron.
Malheureusement, les citoyens de Montréal n’ont pas la chance d’avoir en lice un candidat comme l’ont ceux de la ville de Québec avec leur Régis Labeaume. Mais comme dit le dicton: « Il faut faire avec ce que l’on a dans notre cuisine. »
Le choix appartient à chaque citoyen et il est essentiel pour chacun d’aller voter. Ainsi la démocratie aura parlé et nous risquons d’obtenir, en groupe, le meilleur choix possible.
Bon vote!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Lien site Élections Québec
Photo 1: Hôtel de ville de Québec;
Photo 2: Richard Bergeron candidat à la mairie de Montréal.

mercredi 21 octobre 2009

La politique municipale et le journalisme d'enquête


La politique municipale au Québec n’a jamais été très populaire auprès de la population et parfois les maires et leurs équipes sont même réélus sans opposition.
Cela ne signifie pas que la politique municipale est sans importance et qu’il n’y a aucun avantage à être un politicien municipal. On peut d’ailleurs constater que les conflits d’intérêt et les abus de pouvoir se déroulent bien souvent au niveau municipal plutôt qu’au niveau provincial ou au fédéral justement à cause du manque de mécanismes de contrôle et des possibilités pour un bénéfice personnel.
La campagne électorale municipale en 2009 n’aura pas été différente de celle des années précédentes. La population se montre peu intéressée et les seuls qui semblent vraiment enthousiasmes et motivés sont les candidats qui espèrent pouvoir obtenir un peu de gloire locale.
C’est justement à cause de cette situation qu’il devient important pour les médias de s’intéresser à ce secteur de la gestion publique et de scruter les actions des élus municipaux ou de ceux qui désirent le devenir.
Le travail d’enquête effectué par le journaliste Fabrice de Pierrebourg et son site internet Rue Frontenac mérite les félicitations et la reconnaissance du public. Les politiciens concernés par cette enquête ont nié toute irrégularité et ce n’est qu’après que l’ensemble des autres médias se soient intéressés à l’affaire, dans le sillage de Rue Frontenac, que les fautifs ont réagi et démissionné.
En conclusion, le site Rue Frontenac a démontré qu’il est devenu un incontournable de l’information au Québec et en particulier à Montréal.
Bravo et longue vie à toute son équipe!
Bernard Bujold www.LeStudio1.com
Lien reportage Fabrice de Pierrebourg - Rue Frontenac
Photo 1: Hôtel de ville de Montréal et logo site Rue Frontenac;
Photo 2: Jean-René Dufort et le maire de Québec Régis Labeaume.

La beauté du jour - Popularité des femmes à forte taille



De plus en plus de magazines de mode publient des reportages mettant en valeur les femmes de forte taille au détriment des tailles minces.
Est-ce que la beauté des femmes sera dorénavant définie en fonction de ses rondeurs et de sa forte taille?
Selon plusieurs, dont Mademoiselle X, éditrice de LeStudio1.com, cela n’est qu’une mode du jour et cette tendance des rondeurs revient régulièrement depuis les 40 dernières années mais, à chaque fois, pour une courte période de temps seulement. Les femmes minces sont toujours demeurées, et demeureront encore, le critère ultime de la beauté féminine et de la santé.
Que faut-il penser de cette popularité actuelle de la femme avec des rondeurs? Il faut retenir le message que la femme doit être bien dans sa peau et surtout être en santé.
L’entrevue publiée dans le magazine Glamour avec la modèle de taille forte Lizzie Miller (septembre 2009) met bien en évidence l’aspect santé. La modèle pèse 180 livres et fait 5 pieds 11 pouces mais elle est sportive, mange de façon très équilibrée et son médecin la considère en excellente santé.
Là où il faut corriger la situation, et qu’il y a laideur, c’est si une personne est obèse ou trop maigre à cause d’une mauvaise alimentation. Si la forte taille ou la minceur sont un résultat naturel, il y a tout lieu d’admirer ces personnes.
Personnellement j’aime autant regarder une femme ronde qu’une femme mince et j’ai toujours dit que la beauté ne s’explique pas, elle se constate. La femme la plus belle que j’ai eu la chance de rencontrer au cours de ma vien’était pas mince mais ses yeux, son énergie et son sourire brillaient de mille feux. Je conserve encore en souvenir la bise que nous avons échangée. Elle fut pour moi, et est encore, la plus belle femme au monde!
Son nom : Cecilia Bartoli…
Bernard Bujold www.LeStudio1.com
Photo 1: Modèles forte taille - magazine Glamour;
Photo 2: Modèle Lizzie Miller (Glamour);
Photo 3: Cecilia Bartoli

mercredi 14 octobre 2009

Barack Obama - Prix Nobel de la Paix 2009



L’attribution du Prix Nobel de la Paix 2009 à Barack Obama est la preuve que le Président des États-Unis a réussi à rejoindre toute la planète dans sa mission d’homme d’état.
Barack Obama a surtout fait la démonstration qu’un seul homme avec ses idées et sa détermination peut changer le monde.
Certains diront qu’il n’a encore rien accompli, sinon d’attirer l’attention et de susciter de l’espoir pour un mondemeilleur et plus juste.Voilà justement ce que doivent accomplir les vrais leaders, qu’ils soient religieux, économiques ou politiques! Inspirer et convaincre son entourage d’agir et d’accomplir. Barack Obama est une source d’inspiration gigantesque comme il n’en existe actuellement aucune autre sur la planète.
Pour cette raison, la décision du comité de sélection du Prix Nobel 2009 pour la Paix est tout à fait appropriée et visionnaire. Les sages du Nobel ont compris l’importance du rôle de Barack Obama et ils ont voulu l’encourager à poursuivre. LeStudio1.com félicite le Président des États-Unis pour l’honneur qui lui est accordé. Nous lui avions récemment offert une mention dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Bernard Bujold - http://www.lestudio1.com/
Photo 1: Barack Obama dans son bureau à la Maison Blanche;
Photo 2: Barack Obama et Nicolas Sarkozy;
Photo 3: Barack Obama ( Photo Pete Souza - The White House)

Les journaux papier....de Conrad Black à Pierre Péladeau



Montréal a contribué à la création de plusieurs magnats de la presse.
Parmi eux, tout le monde connaît Pierre Péladeau, le fondateur du Journal de Montréal et de l’empire Quebecor. Il y a aussi Conrad Black qui a grandi dans la métropole et qui a lancé son empire à partir du petit hebdo The Sherbrooke Record.
J’ai eu la chance de connaître ces deux magnats québécois.
Avec Conrad Black, ma relation fut celle d’un admirateur et lorsque je l’ai rencontré (trois ou quatre fois) c’était en tant qu’invité à ses lancement de livres. Dans le cas de Pierre Péladeau, j’ai pu le connaître intimement car j’ai été son adjoint personnel de 1991 jusqu’à sa mort en décembre 1997. (Voir biographie sur le site LeStudio1.com)
S’il y a un point commun dans le comportement de ces deux individus (Black et Péladeau), c’est leur passion profonde pour les journaux papier. Conrad Black est en fait un journaliste dans l’âme et il avait bâti son empire de presse en grande partie pour pouvoir publier ses opinions un peu partout dans le monde. Il aime faire connaître ses idées…
Pierre Péladeau était moins international mais il avait un sens très aiguisé de la nouvelle. Il la voyait cependant toujours au niveau local tandis que Black est un international. Leur empire respectif était d’ailleurs à l’image de leur fondateur.
Lorsque Pierre Péladeau était à la barre de Quebecor, il s’assurait que le Journal de Montréal soit avant tout un journal d’information pour les Montréalais et il s’est toujours tenu éloigné des grands débats d’opinion. Ce dernier, décédé en 1997, adorait les journaux papier et il en feuilletait continuellement. Une de ses manies était de compter les annonces d'un journal à l'autre et de vérifier si les annonceurs achetaient des publicités dans ses propres journaux. Il m'avait d'ailleurs demandé de faire vérifier à chaque jour, par l'éditeur du Journal de Montréal, les avis de décès du journal La Presse. Si un mort n'était pas dans son journal, il voulait savoir pourquoi...
Tout le contraire de Conrad Black qui était un mondain et dont l'une des plus grandessatisfaction de sa vie fut d'être admis à la Chambre des Lords à Londres…
Je suis très triste de constater aujourd’hui que les médias de ces deux grands bâtisseurs soient en plein bouleversement. The National Post, la création de Conrad Black, est sous la protection de la loi de la faillite (Canwest), tandis que Le Journal de Montréal, la création de Pierre Péladeau, est en situation de lock out.
Quel est l’avenir?Je ne crois pas que nous ne connaitrons jamais un retour en force, ni des journaux, ni des empires de presse comme ceux qui existaient durant les années 1990. L’époque a changé et les hommes en place aussi. Il faut accepter cette situation. Pierre Péladeau est mort et son empire Quebecor est passé du papier à l’Internet. Le Journal de Montréal n’est plus le journal de l’avenir! Pour sa part, Conrad Black est en prison et lorsqu’il sortira, ce sera pour écrireses mémoires et d’autres livres sur l’histoire. Il ne créera plus jamais de grandsjournaux comme il l'avait fait avec The National Post.
Mais comme le répétait Pierre Péladeau : « You lose a deal, you get a deal! » Certains médias vont disparaître mais d’autres vont les remplacer. Il en a toujours été ainsi dans le passé et il en sera de même dans le futur. Personne, ni rien, n’est irremplaçable!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Lien Biographie Pierre Péladeau et Quebecor
Photo 1: Pierre Péladeau et Conrad Black;
Photo 2: Conrad Black lors de son procès à Chicago;
Photo 3: Pierre Péladeau devant sa piscine à sa résidence de Ste-Adèle.

lundi 5 octobre 2009

La visite du Dalaï lama à Montréa fut décevante!



Je n’ai jamais eu de préjugé contre les divers chefs religieux du monde même si je suis personnellement athée. Des personnages comme le Pape ou le Dalaï Lama m’ont toujours inspiré un certain respect et j’avais planifié de photographier le chef politique et religieux du Tibet lors de sa visite à Montréal.
Malheureusement, les organisateurs n’ont pas voulu m’accorder d’accréditation média…
Je fus particulièrement frustré par ce refus car j’étais en contact avec les responsables montréalais depuis plusieurs mois et ceux-ci me disaient que tout était merveilleux. La conférence du Dalaï Lama serait un grand événement et ils étaient très heureux que je m’intéresse à eux.
J’ai été le plus surpris du monde, quelques jours avant la visite du Dalaï Lama à Montréal, lorsque l’attaché de presse responsable m’a contacté pour me dire que ma demande d’accréditation était refusée. La raison : On manquait de placeau Centre Bell…
J’étais très vexé et je me suis senti floué surtout que j’avais ouvert les pagesdu magazine LeStudio1.com aux organisateurs dès l’annonce de la visite, il y a quelques mois, et voilà qu’ils me fermaient la porte après la publication de plusieurs articles appuyant leur cause et lorsque leur événement devenait vraiment intéressant.
Ma première réaction fut de vérifier après de mes collègues journalistes pour savoir si eux avaient été acceptés. Et bien non! Personne parmi mon entourage n’a été accrédité. Certains n’ont même pas reçu d’accusé réception à leur demande.
J’ai fouillé un peu plus sur Internet et j’ai commencé à retracer des articles de presse négatifs de la part de plusieurs journalistes à l’égard du Dalaï Lama dont un particulièrement agressif signé par Richard Martineau. (Voir lien sur la page photos LStudio1.com).
J’ai même lu que le Dalai Lama dit considérer la technologie Internet comme un danger pour la paix dans le monde… On pourrait croire que ses pensées négatives (manque de compassion) envers la technologie lui sont revenues au visage car aucun des nombreux microphones sur scène ne fonctionnait correctement pendant les 10 premières minutes de sa présentation montréalaise, tellement qu’à un moment donné il s’est presque levé pour quitter,visiblement perturbé par cette organisation déficiente.
Si je n’avais aucun préjugé contre le Dalaï Lama auparavant, j’ai aujourd’hui changé mon opinion et je considère que l’entourage du chef religieux lui nuit plus qu’il ne l’aide. Si des individus qui prêchent la compassion peuvent agir de façon aussi cavalière comme on l’a fait à mon égard, et bien j’aime mieux m’en tenir loin et ne rien avoir à partager avec ces derniers.
Pour essayer de se faire pardonner leur ingratitude, les organisateurs locaux m’avaient offert un billet gratuit pour assister au discours, parmi la foule au Centre Bell (Voir photo plus haut). Une technique utilisée par les restaurants rapides comme McDonald's lorsqu'un client est mécontent (a free meal). Cette générosité n’excuse en rien la sélection de certains médias et l’élimination de plusieurs journalistes à leur conférence de presse. On appelle ça de la manipulation des médias. Pire, l’attaché de presse m’a indiqué qu’avec cette gentillesse de leur part (le billet gratuit), je devrais être très reconnaissant, faire preuve de compassion et écrire un article favorable!
Malheureusement le « billet gratuit » n’a rien fait pour apaiser ma colère, ni pour excuser les gestes de contrôle arbitraire des médias. On critiquait la Chine pour avoir bâillonné la presse durant les jeux Olympiques. Comment doit-on qualifier l'élimination de plusieurs journalistes de la conférence de presse du Dalaï Lama?
Ma présence dans la foule n’a pas non plus amélioré l’image du Dalaï Lama dans mon estime. C’est finalement un piètre tribun si on le compare à Barack Obama ou même à Ingrid Betancourt. La foule du centre Bell était pour plusieurs des fidèles de sa Sainteté mais on pouvait constater chez les autres une certaine froideur.
Conclusion, je ne deviendrai un moine bouddhiste demain matin…
S’il y a un aspect positif suite à toute cette histoire c’est la découverte, en ce qui me concerne, du talentueux moine traducteur Mathieu Ricard, un homme érudit, brillant, polyglotte et doté d’une personnalité hors du commun. Il ira loin et son rôle au sein du mouvement bouddhiste mondial est à surveiller.
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photo 1: Le Dalaï Lama;
Photo 2: Scène du Dalaï Lama au Centre Bell à Montréal;
Photo 3: Bernard Bujold lors de la conférence du Dalaï Lama

Coupable ou non coupable - Roman Polanski


L’affaire Roman Polanski ressemble singulièrement à celle de Guy Cloutier. Nous avons d’une part un cinéaste de très grand talent et d’autre part l’un des plus grands imprésarios du Québec.
Lorsque Guy Cloutier a plaidé coupable face aux accusations de relations sexuelles avec une mineure et qu’il avait accepté une peine de prison, j’avais été attristé car, même si je n’approuve pas son comportement envers Nathalie Simard, je le considère comme l’un des bâtisseurs de l’industrie culturelle au Québec. Il était un promoteur artistique incomparable et René Angélil est le seul qui a accompli plus que lui parmi les imprésarios québécois. Mais la Justice a cru nécessaire de punir Guy Cloutier quitte à perdre son talent de promoteur.
Est-ce que la situation doit être différente pour Roman Polanski, l’un des plus talentueux cinéastes de sa génération? La réponse est évidente! Il doit être puni pour son crime. Il n’y a pas deux poids, deux mesures même si son geste remonte à plus de 30 ans.
LeStudio1.com a reçu plusieurs courriels concernant les crimes des Vincent Lacroixet Earl Jones. Nous avions vécu la même situation concernant Guy Cloutier à l’époque et nous avions reçu plusieurs courriels des lecteurs. Aucun de ces messages ne demandait la clémence et plusieurs suggéraient même de lapider les coupables. J’espère que vous serez consistants avec votre jugement et que personne ne m’écrira pour suggérer qu’il faut être plus clément envers Roman Polanski…
Photo 1: Roman Polanski et Guy Cloutier;
Photo 2: Roman Polanski au Festival des films deMarrakech (Afrique) en 2008

vendredi 2 octobre 2009

Mort ou vivant - De Vincent Lacroix à Nelly Arcan



La déclaration du fraudeur Vincent Lacroix à l’effet qu’il est mort mentalement même si physiquement il est encore vivant nous porte à la réflexion suivante :«Pourquoi continue-t-il de s’accrocher à cette vie difficille et cruelle qui est présentement la sienne?» À l’opposé, il y en a d’autres comme l’écrivaine Nelly Arcan qui, malgré sa jeunesse, sa gloire et sa popularité en société décide de passer à l’action pour se suicider? Pourquoi certains qui ont tout perdu ou qui sont malades s’accrochent-ils tandis que d’autres qui semblent tout posséder et en santé, décident-ils de quitteravant la fin.
Plusieurs philosophies existent sur ce qu’est la vie et sur son attirance; plusieurs sont purement imaginaires, de nombreuses sont religieuses et quelques-unes sont rationnelles et matérialistes considérant que la vie se résume uniquement aux moments passés sur terre sans aucune vie après la mort.
Il est impossible de trancher sur ce qui arrive réellement après la mort mais il est possible de constater et comprendre que la vie sur terre est comme un voyage. Les étapes sont imprévisibles et si certains moments sont des extases, d’autres sont de véritables tortures. Malheureusement on ne décide pas vraiment des événements de sa vie et c’est le hasard qui détermine la plupart des éléments du destin de chacun, lequel est en perpétuelle mouvance. Notre seul choix véritable est la réaction que nous décidons d'avoir face aux événements quinous sont présentés!
La situation actuelle de Vincent Lacroix est un exemple de mauvais moments dans le destin d’une personne tout comme celle de l’ex-Lieutenant-gouverneur Lise Thibault ou de Micheline Charest à l’époque de la faillite de Cinar. Ces leaders de la société ont connu la célébrité et la vie luxueuse mais ils se retrouvent soudainement parias et lapidés (au sens figuré) sur la place publique. Ils sont montés au sommet pour se retrouver ensuite au plus bas de la société! Leur situation est très douloureuse, voir proche de la torture mais ils s’accrochent néanmoins à la vie.
Certains lecteurs de LeStudio1.com m’ont déjà écrit pour suggérer d’envoyer à la chaise électrique les fraudeurs financiers ou de les condamner à la prison à perpétuité? Je ne crois pas que les Lacroix, Charest et Thibault méritent le même traitement que des abuseurs d’enfants, des violeurs, des assassins ou des terroristes.
Les Vincent Lacroix, Lise Thibault ou Micheline Charest (avant sa mort accidentelle) continuent de s’accrocher à leur vie et espérer une mince lueur de bonheur à l’horizon. Dans un sens, leur courage est très louable, l’autre option étant la mort par le suicide et cette solution ne mène nulle part!
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photo 1: Vincent Lacroix, Micheline Charest et Lise Thibault;
Photo 2: Nelly Arcan;
Photo 3: Mademoiselle X et les mascottes au Cimetière du Père Lachaise à Paris

lundi 21 septembre 2009

The Lost Symbol par Dan Brown - Le pouvoir de l'esprit humain



Le nouveau Dan Brown, The Lost Symbol, est un livre parfait au niveau de la consturction de l'intrigue et chacun des 133 chapitres commence et se termine par un suspens. Il s’agit sans équivoque ce que l’on qualifie d’excellent « page turner ».
Le scénario de l’ouvrage n’est pas unique en soi mais il constitue une lecture captivante, laquelle selon-moi, est aussi intéressante que l’était le célèbre best-seller The Da Vinci Code. Je suis convaincu que l’éditeur et son auteur connaîtront le succès au niveau des ventes qui déjà dépassent les millions de copies. Remarquez que pour dépasser The Da Vinci Code, il faudra vendre plus de 81 millions d’exemplaires…
Mais là où l’ouvrage devient différent et nouveau, c’est au niveau de ses réflexions scientifiques concernant la puissance de l’esprit humain. On peut faire un rapprochement direct avec le livre The Secret. Toutefois, si l’ouvrage de Rhonda Byrne était plus près des théories de « Positive Thinking » à la Dale Carnegie, celui de Dan Brown base ses conclusions sur des recherches scientifiques. On peut d’ailleurs consulter le site Internet de l’organisation sur laquelle Brown appuie les théories de son roman : The Institute of Noetic Sciences, lequel est installé en Californie du Nord et qui se spécialise dans la recherche sur le pouvoir du cerveau humain. (Voir lien internet plus bas)
L’ouvrage de Dan Brown propose la conclusion que l’esprit humain est infiniment puissant mais que ses possibilités sont encore presque totalement inconnues et inutilisés par le grand public. Toutefois, des organisations comme les Francs Maçons connaissaient cette puissance et ils échangeaient sur le sujet entre membres de la confrérie secrète. La même situation existait, et existe encore, dans des organisations religieuses, catholique romaine et autres.
Dan Brown en arrive à définir Dieu, comme étant l’esprit humain qui est en chacun de nous. Nous sommes Dieu et il existe dans notre esprit. L’auteur décrit aussi les phénomènes miraculeux comme une connaissance des sciences et de leurs possibilités. Pour décrire les aspects inconnus du cerveau humain, Dan Brown a consulté les recherches scientifiques de l’Institut Noetic. On peut donc adhérer aux théories qu’il avance.
Pour cette raison, la conclusion de son livre est encourageante. Selon le roman de Dan Brown, il y a de l’espoir pour l’avenir de l’humanité car l’esprit humain est en fait Dieu et, de ce fait, cet esprit sera le responsable de l’avenir de la race humaine.
Nous sommes maître de notre destinée et de notre avenir!
Photo 1: Couverture The Lost Symbol et Dan Brown;
Photo 2: Dan Brown chez son éditeur;
Photo 3: Bernard Bujold et sa copie "The Lost Symbol"

lundi 14 septembre 2009

Le courage de Barack Obama



Le Président des États-Unis Barack Obama est probablement l’homme le plus populaire partout sur la planète sauf dans son propre pays…
En effet, Obama recevrait jusqu’à 30 menaces de morts quotidiennement et un pasteur religieux américain d’Arizona (de race blanche marié et père de cinq jeunes enfants) a même invité publiquement en chaire ses fidèles pour qu’ils prient avec lui afin qu’Obama meurt et aille en enfer! (Voir lien article de presse plus bas)
Cette impopularité peut s’expliquer par le fait que si la cote du Président atteint presque l’unanimité dans la plupart des pays du monde, aux États-Unis celle-ci est mathématiquement de 25% seulement. En effet, il faut se rappeler qu’aux dernières élections présidentielles, les Républicains et Démocrates étaient nez à nez (50%-50%). Si on fait le compte au niveau uniquement du Parti Démocrate, Obama était également nez à nez avec Hillary Clinton. Résultat, cela ne lui donne que 25% d’appui contre 75% d’opposition.
Barack Obama est le politicien le plus fascinant que nous ayons actuellement sur la planète. Son type de leadership me rappelle celui du commandant Jean-Luc Picard de la série Star Trek.
Sur le plan pratique, si on le compare avec ses adversaires américains, que ce soit Hillary Clinton ou John McCain, il ressort comme le plus vrai et le plus dévoué pour le mieux-être de ses compatriotes. Ailleurs dans le monde, aucun chef d’état n’atteint son niveau de dévouement que ce soit au Canada (tous partis confondus), au Québec ou même en France avec Nicolas Sarkozy, qui était pourtant très prometteur lors de son élection.
Barack Obama dit ne pas vouloir reculer, au risque de déplaire et de se faire des ennemis. Il défend ses programmes, entre autres les soins de santé, et il est prêt à en assumer les dommages que cela aura sur sa popularité politique.
La question qui se pose : Est-ce que les Américains vont le soutenir ou l’abandonneront-ils au profit de politiciens plus traditionnels? Il ne faut pas oublier que le peuple américain est très conservateur et très éloignédes valeurs sociales-démocrates que prône Barack Obama.
On peut faire un rapprochement entre Obama et l’ex-président John F. Kennedy. D’ailleurs l’amitié entre Ted Kennedy et Barack est un signe du penchant à gauche de ces trois politiciens. Les Américains ont pleuré John F. Kennedy mais il ne demeure pas moins qu’on l’a assassiné…
Il est à souhaiter que le président Obama réussisse à imposer ses idées de réforme. Il est à souhaiter aussi que la violence ne prenne pas la place de la démocratie. Sur ce plan, heureusement que les services de sécurité américains sont efficaceset aux aguets. (Voir livre “In the President’s Secret Service”)
LeStudio1.com appuie le Président américain et nous lui offrons une mention d’excellence dans la galerie Les Meilleurs 2009.
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Lien reportage prières du pasteur religieux
Photo 1: Barack Obama devant le Congrès américain;
Photo 2: Couverture du livre sur la sécurité du président américain;
Photo 3: Commandant Jean-Luc Picard de Star Trek