samedi 7 novembre 2020

MON ADMIRATION POUR DONALD TRUMP

MON ADMIRATION POUR DONALD TRUMP
Par Bernard Bujold-
Ma fille m'a demandé le jour de l'élection américaine du 3 novembre 2020 pourquoi j'admirais et aimais Donald Trump?
En gros ma réponse fut celle-ci: " Donald me rappelle mon époque avec Brian Mulroney en 1984 à Ottawa, et celle avec Pierre Péladeau de Quebecor en 1991. 
J'ai eu l'opportunité de faire partie du cabinet du Premier ministre canadien et c’était la même dynamique de travail que celle du cabinet du Président américain. Tous les cabinets politiques se ressemblent! J'ai souvent reconnu, depuis 2016, dans les comportements de l'équipe de Donald Trump, les mêmes comportements que j'avais vécus avec l'équipe Mulroney. Ce fut pour moi comme un retour à une belle époque de ma vie! D'ailleurs, la situation de la crise actuelle à Washington me fait penser à celle de l'échec du Lac Meech au Canada en juin 1990.
Sur le plan de leur personnalité, Brian et Donald, des amis dans la vie, sont cependant très différents. Brian est plus timide et moins agressif que Donald qui me fait plutôt penser à un autre leader avec qui j'ai travaillé et connu intimement, Pierre Péladeau père. 
Je ne connais pas Donald, sauf pour l'avoir beaucoup observé à distance et rencontré brièvement, une fois, mais je retrouve dans ses paroles, ses gestes, ses idées, sa coquetterie, et sa volonté de gagner, les mêmes comportements qu'avait Péladeau. D'ailleurs, toute la ligne de pensée de Pierre Péladeau était orientée autour de son fameux thème : "JOUER POUR GAGNER".
Une autre similarité entre Péladeau et Trump est la "haine" des gens de l’élite à leur égard. Pierre Péladeau était adoré par les gens du peuple, mais détesté et méprisé par l’élite, notamment les universitaires. Je me souviens d’une pétition par des professeurs de l’UQAM qui voulait faire enlever le nom de « Péladeau » de la salle de spectacle de l’Université pour lequel Quebecor avait fait un don d’un million de dollars. Les professeurs disaient que c’était honteux que l’UQAM soit identifiée avec le nom de Pierre Péladeau... Le recteur avait même presque perdu son poste à cause de cette affaire qu'il défendait. L'élite n'aime pas le genre de personnages comme Péladeau et Trump probablement parce que ces personnages n'ont pas peur de bousculer les traditions, lesquelles sont la raison d'être de l'élite. 
J'ai adoré observer Donald Trump depuis 2016, et ce n'est pas terminé!
Même s'il perdait l'élection de 2020, je continuerai de l'admirer et de l'observer, car il rejoint mes convictions personnelles, et je suis toujours fidèle à mes convictions, peu importe l'opinion du ou des voisins.
Mais la vie est ainsi faite de départs et de renaissances et pas plus Donald Trump que les autres n'est éternel. Tout finit par passer, chacun de nous y compris, et nous devenons tous des "anecdotes" pour les soirs de feu de camp!
En ce qui concerne Donald, il n'a aucunement l'intention de se retirer sur une île déserte et je dirais même qu'il a plusieurs options, dont celle de se représenter en 2024, s'il perdait...
Il ne faut pas se faire d'illusion: une présidence de Joe Biden serait loin d'être facile et si les États-Unis sont polarisés comme peuple, le Parti démocrate est tout aussi polarisé en deux groupes, ce qui pourrait paralyser une présidence Biden. 
Il est aussi possible que Donald retourne à ses entreprises privées de l'empire Trump. Il retrouverait alors le véritable pouvoir de ses actions, car la vie politique est celle où le pouvoir est illusoire alors qu'en affaires, le pouvoir de l'accomplissement est réel et il appartient au leader.
Lorsque j'étais avec Brian, j'avais remarqué que les journalistes étaient continuellement en désaccord et ils essayaient toujours de prouver fausses chacune des paroles ou intentions de Brian et de son gouvernement ce qui rendait le quotidien comparable à une guerre de tranchées où l'objectif est la défensive continuelle. D'ailleurs plusieurs observateurs attribuent l'échec du Lac Meech au rôle central joué par les médias dans les négociations.
Lorsque j'ai joint Pierre Péladeau, j'ai immédiatement remarqué le contraire alors que les journalistes ne mettaient jamais en doute les déclarations de Péladeau concernant Quebecor. Probablement parce qu'il est difficile d'interpréter la finance et que celle-ci est une affaire privée alors qu'en politique, l'univers appartient à tout un chacun et on peut tous être un expert, car il s'agit, au final, d'opinions. Pour cette raison, il est difficile de ne pas devenir un "gérant d'estrade" en ce qui concerne la vie politique et les politiciens, ce qui n'est pas le cas en affaires. 
En conclusion, il y a finalement un autre point en commun entre Donald Trump et Pierre Péladeau et c'est leur hélicoptère! J'adorais me promener avec Péladeau dans son oiseau volant et de voir Trump se promener dans MARINE ONE me rappelait les balades de ma belle époque avec Pierre Péladeau.
Tiens j'y pense! Advenant son départ de la Maison Blanche, je pourrais inviter Donald Trump à venir au chalet l’été prochain. Il adorerait certainement la compagnie d'Ulysse, et nous pourrions faire un magnifique feu dans le foyer...

À suivre!

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