mardi 25 mars 2008

Nicolas Sarkozy attaque...

Le président français, Nicolas Sarkozy (53 ans), fait face à ses premières critiques depuis son élection mais il n'a pas baissé les bras pour autant. Il a pris la décision de changer sa garde rapprochée et il a réorienté ses actions afin de mieux rejoindre les attentes de la population française. Cette attitude est la marque des grands politiciens et, pour cette raison, il y a tout lieu de croire qu'il pourra regagner la confiance dans les sondages. Le magazine LeStudio1.com a salué l'élection de Nicolas Sarkozy et nous lui avions décerné le titre de Personnalité de l'année 2007.
Le magazine continue de maintenir son appui envers le Président de la République Française et l'éditeur de LeStudio1.com, Bernard Bujold, a expliqué dans un texte éditorial les raisons de sa position favorable.
"Pour survivre en politique, il faut être capable de s’adapter aux exigences des électeurs et parfois larguer ceux de son équipe qui ne livrent pas les résultats attendus.
Ici au Québec, on peut regarder le cas du Premier ministre Jean Charest.
Je le mentionne, je ne suis pas un supporteur de cet homme politique et j’ai même été l’un de ceux qui avaient dit qu’il devrait démissionner. Évidemment il ne m’a pas écouté, pas plus que tous les nombreux autres qui réclamaient sa tête. Il a plutôt remanié son cabinet de Premier ministre et il a modifié son style de gestion et de communication. Force est d’admettre qu’il a réussi à transformer une situation perdante en une situation gagnante. Le résultat est qu’aujourd’hui il a regagné la confiance du public et lors du dernier congrès de son parti, il a obtenu 97% du vote de confiance.
Un autre exemple est celui de Stephen Harper.
Le Premier ministre du Canada a su changer ses priorités, sans pour autant éliminer ses croyances profondes, et tenir compte du fait qu’il dirige un gouvernement minoritaire qui doit composer avec les députés des autres partis politiques.
Nicolas Sarkozy est d’un calibre supérieur à Jean Charest, et même à Stephen Harper que j'appuie, et si ces deux hommes ont pu redresser leur images publiques, Sarkozy le peut encore plus.
Sarkozy est intelligent, c'est un homme d’action, il est loin d'être un rêveur idéaliste et il a aussi les moyens de ses ambitions. Il suffit de relire l'ouvrage biographique de Yasmina Reza "L'aube le soir ou la nuit" pour bien comprendre l'importance qu'accorde Sarkozy au poste de Président. Pas une importance par rapport à lui-même, mais envers la France. Il considère la tâche qui lui a été confiée comme une responsabilité et il ne veut pas décevoir. Ses prises de position pour les causes humanitaires, comme celle de Bétancourt ou le Tibet, sont un autre aspect positif de cet homme politique.
Nicolas Sarkozy n’est pas du genre à baisser les bras et, en tenant compte des atouts qu’il a en mains, je suis prêt à maintenir mon appui à son égard.
Bonne continuité à vous Monsieur le Président!
Lien site de la Présidence de la République

La promotion de la France au Canada

L'agence de promotion touristique de la France au Canada, Maison de la France, est probablement la plus efficace des agences de ce genre. La directrice, Jacqueline Dillmann-Faure, dirige une petite équipe d'une douzaine de personnes et la plupart des projets sont financés par des partenariats au niveau des produits et des services. Le succès de "Maison de la France" est évident car on évalue à presque 1 million le nombre total de visiteurs canadiens qui vont en France à chaque année. On doit attribuer une partie de cette réussite à Jacqueline Dillmann-Faure et à son talent de leader naturel. LeStudio1.com veut reconnaître ses efforts et nous lui offrons, à elle et à son équipe, une mention dans la Galerie Les Meilleurs 2008.

Pierre Théberge un directeur de musée exceptionnel

Le directeur du Musée des Beaux-arts du Canada à Ottawa, Pierre Théberge, (65 ans) est l'un des directeurs parmi les plus innovateurs au pays. Même si certaines des expositions qu'il a organisées furent parfois critiquées par les experts, ceux-ci reconnaissent aujourd'hui qu'elles étaient d'avant-garde notamment celles de Montréal sur les voitures "Beauté mobile" en 1995 (Voir page photos sur le site LeStudio1.com). Les efforts de Théberge à vouloir rapprocher les musées vers le public sont aujourd'hui copiés un peu partout dans le monde. L'exposition "Les années 1930. La fabrique de L'homme nouveau" présentée en juin à Ottawa devrait être un autre succès pour le directeur. LeStudio1.com veut reconnaître son talent et nous lui offrons une mention dans la galerie Les Meilleurs 2008.

mardi 18 mars 2008

L'art de la déception...

L’actrice québécoise, Marie Josée Croze, déclarait récemment dans le magazine français Paris Match : « Beaucoup pensent que jouer la comédie c’est savoir mentir, charmer, séduire. Pour moi c’est l’inverse. Jouer c’est être dans la vérité pure.» Autrement dit, les acteurs sont des gens qui doivent être capables de représenter la vraie réalité de leur personnage, sinon c’est un échec et leur carrière n’ira nulle part.
Je commence à croire qu’elle a bien raison car tous les menteurs, que l’on découvre semaine après semaine, sont tous des gens de la vraie vie et leurs mensonges dépassent de beaucoup la fiction du cinéma ou du théâtre! Ils finissent tous aussi par l’échec lorsque leurs mensonges sont découverts.
L’affaire Eliot Spitzer m’a bouleversé et elle m’a remis en plein visage l’affaire Guy Cloutier. Ce scandale m’avait beaucoup dérangé car je connaissais l’imprésario québécois. Il réclamait le respect de ses pairs et il agissait comme un leader dans l’industrie de la musique. Son échec fut une insulte et une vive déception pour tous ceux qui croyaient en lui et en son leadership. On peut être un mécréant, et je n’ai rien contre, sauf qu’il ne faut pas essayer de passer pour un saint. C’est comme dans le film Le Parrain où le chef de la mafia italienne, incarné par Al Pacino, veut obtenir une médaille du Pape pour son œuvre humanitaire, alors qu’il a tué son propre frère!
Personnellement je connais au moins 5 personnes, tous des leaders de la société québécoise qui ont déjà utilisé les services de prostituées. L’un d’eux les reçoit dans son bureau corporatif, un autre les reçoit dans un hôtel du centre-ville; un homme en immobilier les invitent en voyage à l’étranger; un politicien prend des pauses entre ses rendez-vous pour les recevoir dans un appartement avoisinant; et un dernier, une personnalité très connue, organise des soirées de groupe dans sa luxueuse maison. J’arrête ma liste à cinq mais je pourrais la poursuivre. L’usage des prostituées est répréhensible mais cela est leur vie privée. Ce que je ne peux pas accepter, c’est que ces mêmes personnes déclarent sur la place publique qu’ils sont des modèles de bons citoyens. Certains vont même jusqu’à écrire des livres sur le leadership…
C’est cela qui est inacceptable! C’est ce double discours qui est la faute grave. Tout le monde dans la société semble vouloir mentir concernant ses véritables valeurs.
Le plus triste dans les scandales Spitzer et Cloutier c’est que ce ne sont pas des cas isolés et que la découverte de ces deux menteurs ne mettra aucunement fin à la situation. La semaine prochaine, on découvrira un autre événement qui fera tomber de son trône un autre leader quelconque qui est tout le contraire de ce qu’il promet être.
Comme le dit un de mes amis: «Le plus difficile dans le mensonge c’est la première fois, ensuite ça devient facile et naturel.» Mon ami dit avoir appris à mentir lorsqu’il a téléphoné à son patron pour mentir qu’il était malade. Il voulait s’absenter pour la journée mais le patron l’a tellement bien cru qu’il lui a dit, par sympathie, de prendre la semaine au complet plutôt qu’une seule journée! Mon ami venait de découvrir les bienfaits du mensonge.
Quelle est la solution à ce problème de la société?
Je suggère de devenir un acteur ou une actrice…
Joyeuses Pâques 2008!
(Photo : Ashley Dupré. Eliot Spitzer et Guy Cloutier)
Lien The New York Times

mercredi 12 mars 2008

L'hiver au Québec...


Je suis habituellement un solitaire et j’adore profiter seul d’une marche en forêt ou d’un feu de foyer. Mais je dois avouer que l’expérience de groupe peut être tout aussi plaisante, sinon plus encore. Je me suis récemment retrouvé dans un chalet au Mont-Tremblant, pour une semaine, avec 9 autres personnes, des amis très proches que l’on pourrait même qualifier de ma famille. L’idée était de profiter de quelques jours de ski sur les pentes de Tremblant. Personnellement, je n’avais jamais été un grand amateur du ski. Pour tout dire, je n’en avais jamais fait auparavant! Mais l’une des personnes présentes sur place, que je considère être comme une sœur envers moi, m’a convaincu de l’accompagner sur les pentes avec des ski coupés (blades). Comme je suis un adepte du roller blades en été, le ski sur blades est à peu près pareil au niveau de l’équilibre du corps humain. Physiquement je suis en forme car je m’entraîne régulièrement au gymnase. J’ai immédiatement été séduit par le ski et j’ai rapidement conquis les pentes de débutant pour m’aventurer ensuite sur une intermédiaire, pour une descente. Je ne voulais quand même pas pousser ma chance!
La vie au chalet fut également très plaisante. Nous avions en quelque sorte reconstruit une large famille avec un enfant, un adolescent, deux jeunes adultes, un oncle (moi), une tante (MademoiselleX), deux parents, dont celle qui m'a ignitié au ski, et deux grands-parents.
En tout nous étions dix personnes. C’était comme la vie dans un téléroman du genre L’Auberge du Chien noir, sans le chien! Les mascottes le remplaçaient. Quelques uns parmi nous avions aussi amené des ordinateurs portables et puisque que nous avions accès à l’Internet, nous avons pu demeurer en contact avec la vie urbaine. J’ai d’ailleurs écrit mes textes de l’édition de la semaine dernière entre deux activités à la montagne. L’hiver au Québec n’est pas très confortable en ville mais à la campagne, c’est une toute autre histoire. C’est un autre monde.
Et la vie en famille est définitivement plus agréable que la vie en solitaire. Bref, maintenant que je suis un skieur et que j'ai goûté au Mont-Tremblant, il me sera difficile d’apprécier une petite montagne. Mon prochain projet, les Alpes françaises. Bon hiver à tous!
Note: Photos Chalet du Mont-Tremblant (en haut), l'éditeur Bernard Bujold sur les pistes (en bas)
Lien photos Mont-Tremblant

mercredi 5 mars 2008

Un rêve Internet... LeStudio1.com

LeStudio1.com a été créé un samedi matin de mars 2005 dans le condo de ma blonde de l’époque, sur la rue Sherbrooke Ouest à Montréal, quelques étages en dessous de la résidence
montréalaise du Chef d'orchestre Charles Dutoit qui habitait le même édifice.
L’idée du magazine avait été inspirée par Isabelle Adjani. En fait, par les photos que j’avais prises d’elle au Festival des films du Monde de Montréal en septembre 2004. J’avais envoyé par courriel une sélection de mes meilleures photos à une cinquantaine de mes contacts et plusieurs m’avaient souligné leur plaisir à les regarder. Je m’étais dit que ce moyen de communiquer était facile mais surtout révolutionnaire sur le plan du nombre de personnes qui peuvent être rejointes par un seul envoi. C’était avant la popularité des Facebook et MySpace. Au début, LeStudio1.com n’était envoyé qu’à 252 adresses mais la liste a été rapidement développée pour atteindre 5,000 adresses. Un effet d’entraînement a suivi et les chiffres ont facilement atteint 10,000 puis 20,000 et aujourd’hui plus de 45 000 adresses courriel. Comment définir ce qu’est LeStudio1.com? Au départ, ce devait être un magazine Internet complet. L’objectif était de s’associer avec une multinationale et de développer le concept en convergence avec la grande entreprise. Mais toutes les grandes entreprises ciblées n’ont pas voulu embarquer ou, dans de nombreux cas, ils ont décidé de développer leur propre concept avec leurs ressources internes. Nous avons alors décidé de créer un site Internet qui servirait de plate forme officiel pour LeStudio1.com. Une sorte de base spatiale (Internet) qui agit en tant que résidence et d’archives. Nous n’avons pas voulu faire un site de style Web 2,0 car la gestion d’un tel site est plus compliquée au niveau des contrôles de contenu et de la qualité. Le site LeStudio1.com est une base de données accessible à tous, au niveau de la consultation, mais fermée au niveau de la création du contenu (Seul le webmaster peut ajouter des textes et des photos sur le site). Avec le développement en popularité de Facebook et MySpace, nous avons cependant inclus le service Web 2,0 par l’entremise de ces deux sites interactifs.
Où allons nous avec notre projet? Depuis mars 2005, nous avons discuté avec pas moins de 15 entreprises pour créer une association d’envergure internationale. Aucune des discussions n’a porté fruit. Dans la majorité des cas, les visions étaient différentes et la plupart des entreprises aurait voulu uniquement échanger notre base de données sans un investissement financier. Nous discutons présentement avec un grande entreprise américaine. Il faudra voir la suite mais pour le moment, LeStudio1.com est ce que l’on appelle en jargon des médias: un « show case ». Nous ne faisons pas d’effort pour développer la base d’adresses et nous refusons d’afficher de la publicité car cela donnerait une vocation finale au média. Si aucune association ne devait fonctionner, LeStudio1.com demeurera une sorte de site d’opinion se rapprochant plus du "Blog" que du magazine véritable.
Quoi qu’il en soit, la petite équipe que nous sommes avons du plaisir et, en ce sens,rien n’a été gaspillé depuis les trois dernières années au niveau de notre investissement personnel en temps. Sur le plan financier, LeStudio1.com est monté selon un système « Low Maintenance ». En conclusion, l’avenir est encore devant et comme le dit l’avatar qu'est le "Marcheur éternel LeStudio1": « Nous continuons d’avancer! »
Merci et au plaisir!
www.LeStudio1.com/MagazineNo1
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