LA SURVIE DU MONDE -
Par Bernard Bujold -
J'ai un ami qui essaie d'organiser une manifestation festive à Montréal à l'égard de l'Ukraine.
Il se dit frustré, car tout le monde est sympathique à la cause genre “Lâche pas mon gars on t’appuie “ mais peu se disent disponibles...
Je n'ai pas voulu empirer son état d'âme, mais j'aurais pu lui dire avant qu'il commence son projet que le monde est en général égoïste et qu'au final, chacun essaie de survivre et n'a que peu de priorité pour le besoin des autres.
Personnellement, j'ai compris cette réalité il y a 25 ans lorsque Pierre Péladeau est mort.
Avant son décès, tout le Québec inc. m'appelait par mon prénom et on se disait mon ami, mais après le décès de Péladeau, plus personne ne retournait mes appels et on m'évitait dans les événements mondains...
Il ne faut pas prendre l'égoïsme du monde comme un geste personnel à notre égard.
C'est plutôt que chacun, peu importe son importance, lutte pour sa propre survie!
D'ailleurs, tous les grands leaders politiques ou économiques de ce monde le répètent continuellement:
"Si vous voulez un ami, adoptez un chien!"
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