Par Bernard Bujold -
Les médias sociaux deviennent de plus en plus des cimetières virtuels...
En effet, il n'y a pas une journée où je n'apprends pas, par l'entremise des médias sociaux, la mort d'une connaissance ou d'une personnalité connue.
Les médias sociaux modernes (Facebook, X ou Linkedin) me rappellent les avis de décès radiophoniques de l'époque de mon enfance. La radio d'autrefois était cependant plus rapide que les médias sociaux, car parfois je n'apprend le décès d'une personne que quelques années plus tard, après l'événement...
Sur mon Facebook, j'ai des dizaines de liens (amis) qui sont morts et enterrés depuis longtemps, mais qui apparaissent encore sur le média, devenu un cimetière virtuel…
Seul Instagram n'a pas encore embarqué dans le modèle.
Quoi qu'il en soit, lorsque je serai mort, ne me cherchez pas dans les cimetières, virtuels ou réels, car mes cendres auront été dispersées sur la mer en Gaspésie, en face de l'église et du cimetière de mon village natal...
Bon printemps 2024!
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