C’est un peu comme à l’époque de Marie-Antoinette alors que les paysans avaient envahi le palais de Versailles! La famine (crise économique) avait été l’élément déclencheur de la rébellion. Au niveau des médias modernes, la crise économique est aussi au centre de la révolution.
Il y a quelques années à peine, aucun des grands médias ne prenait au sérieux l’Internet et on se croyait bien solidement installé derrière les portes du palais. LeStudio1.com en est l’exemple et lorsque le projet a été démarré en 2005, très peu de grands groupes de presse ne possédaient de site Internet sauf quelques exceptions comme Le Devoir au Québec. L’équipe de LeStudio1.com avait donc approché plusieurs dirigeants des groupes de presse pour essayer d’établir une collaboration et développer le territoire. La plupart nous ont répondu que l’Internet ne survivrait pas et qu'ils n’étaient pas intéressés à une association. Au niveau des journalistes, ce fut une réaction similaire et les dirigeants de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec furent même les premiers (et les rares) à demander d’être enlevé de la liste d’envoi du magazine Internet… On considérait l’Internet comme un jeu de société pour amateurs!
Aujourd’hui en 2009, tous les groupes de presse ainsi que les journalistes sont montés à bord du train Internet et ils ont développé des sites comparables à ce que nous proposions tandis que plusieurs journalistes "professionnels"signent des blogs ou carnets. Les empereurs et leur cour ont compris mais est-il trop tard pour eux?
La crise économique est venue modifier le plan de match des grands médias qui n’avaient pas prévu que l’économie s’écroulerait et que la gratuité de l’Internet séduirait les citoyens jusqu’à un point de non-retour. La conséquence est évidemment la fermeture de médias et le licenciement de journalistes "professionnels".
C’est en gros la conclusion du rapport annuel : The State of the News Media 2009. Du président américain Barack Obama à la chanteuse Susan Boyle, l’Internet est devenu le laisser-passer vers la gloire et le pouvoir et ce sans être tributaire des groupes de presse ou des journalistes.
Comme le chanteraient les artistes de Star Académie :« C’est pas fini, c’est rien qu’un début…»
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Bernard Bujold - www.LeStudio1.com
Photo 1: Nicolas Sarkozy et Barack Obama à Strasbourg - France
(Photo Pete Souza - The White House)
Photo 2: La chanteuse Susan Boyle
Photo 3: Page d'accueil du site The State of the News Media 2009
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