Par Bernard Bujold (LeStudio1.com)
Jean Charest ne donne pas les signes d'un grand négociateur surtout lorsque
juste après la signature d'un projet d'entente, il déclare que les étudiants
devront "trouver" les avantages promis dans le contrat...
Un peu plus et il déclarait leur avoir vendu un sapin de Noël en plein mois
de juin! Au moins il aurait dû se taire et profiter en silence du sapin!
Le contrat avec les étudiants m'a rappelé mes négociations personnelles
d'autrefois avec un éditeur littéraire, qui a fait faillite par la suite.
Nous avions dû reprendre la signature du contrat d'auteur par trois fois.
La première fois parce qu'il avait inscrit un autre nom que le mien sur l'entête
du papier; la deuxième fois il avait oublié le paragraphe sur mon avance;
et la troisième fois il avait mis un autre nom que celui de l'éditeur dans le
milieu du texte. Ce n'est qu'au moment de sa faillite que j'ai compris que sa
stratégie était de me remettre un document bidon qui n'aurait eu aucune valeur
légale en cas de conflit. Il avait échoué avec moi mais réussit avec plusieurs
autres auteurs auparavant et après.
Le conflit étudiant n'est pas réglé mais les Québécois et les étudiants devront
attendre les prochaines élections provinciales pour le régler.
Un contrat "bidon" pour le retour en classe a été signé et l'été est à nos portes.
Bonne vacances estivales...
Photo 1: Jean Charest ;
Photo 2: Page du contrat d'entente;
Voir reportage contrat des étudiants ;
Voir analyse du contrat ;
Voir participation des syndicats ;
Réaction des étudiants ;
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