L'AVENIR DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL
Par Bernard Bujold
Une question fondamentale se pose concernant le Musée des Beaux-Arts de Montréal.
À qui appartient l’institution?
Selon les termes juridiques, c’est un musée « semi-privé ».
La définition est importante car prenons le cas du journal La Presse ou du Cirque du Soleil. Deux institutions montréalaises mais privées. Personne ne pouvait empêcher les propriétaires d’en faire ce qu’il voulait.
Dans le cas du MBAM, qui peut décider de sa situation et de son avenir?
Supposons, théoriquement, que le conseil d’administration et son président décident de vendre toutes les collections permanentes à un organisme extérieur et décident que le Musée devienne plutôt une grande salle d’exposition temporaire sans collection lui appartenant, genre Place des Arts qui ne possède aucun spectacle..
Dans les faits, le congédiement de Nathalie Bondil est un peu comme la transformation de La Presse en organisation sans but lucratif ou la vente du Cirque à des financiers. En effet, le départ de Nathalie pourrait signifier aussi un changement définitif de la vocation de l’institution tout comme ce fut le cas à La Presse et au Cirque.
En définitive, rien n’est jamais impossible et la question au final est: « Qui peut décider de la vie et de la mort du Musée des Beaux-Arts de Montréal? »
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