Par Bernard Bujold
Une excellente analyse de la situation actuelle au Musée des Beaux-Arts de Montréal est publiée dans le Devoir (jeudi 13 août 2020) et signée par Odile Tremblay.
Odile aurait cependant dû ajouter à son texte que cette triste guerre ressemble en de nombreux points à une autre guerre que nous avons tous les deux bien connue, celle du Festival des Films du monde de Montréal et Serge Losique.
Les deux institutions ont leurs différences, mais l'inspiration et le rayonnement mondial de Serge Losique et de Nathalie Bondil, dans leur domaine respectif, fait en sorte que le succès de leur institution était directement relié à leur personne et leur leadership.
On connaît la longue agonie et la mort du Festival des films du monde et si l'avenir du Musée est encore en total questionnement, il ne faut pas se faire d'illusion: "Aucune institution n'existe sans un leader et le succès de toute organisation est le prolongement du leader."
Il faudra voir la suite mais je suis très inquiet.
Evidemment, la mort ne survient pas immédiatement et la survie "maladive" peut durer plusieurs années, mais l'agonie d'une institution commence toujours par le départ d'un leader inspirant.
Il est à souhaiter que la directrice du Musée ressuscite, pour ceux que le concept de la résurrection fait partie des croyances...
À suivre!
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